Revue de presse du 7 décembre 2020

Revue de presse






  • Battaglia (Mattea), Chambraud (Cécile), « Les points les plus sensibles du projet de loi », Le Monde, nº 23612, 8 décembre 2020, p. 10.

Loisirs des enfants de 9 ans en situation de confinement au printemps 2020Le confinement du printemps 2020 a eu des effets majeurs sur l’organisation du quotidien de la population. Pour mesurer les effets de cet épisode exceptionnel, l’enquête Sapris (« Santé, pratiques, relations et inégalités sociales en population générale pendant la crise COVID-19 ») a été menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et l’Institut national d’études démographiques auprès des enfants des cohortes Elfe et Epipage 2. Consacrée aux conditions de confinement, elle a collecté des informations sur les modes de scolarisation des enfants alors âgés de neuf ans en moyenne, les modes de travail de leurs parents, la qualité des relations familiales, le temps consacré aux loisirs et au travail scolaire.

98 % des enfants ont été confinés à domicile au printemps 2020 dernier, ce qui a eu des effets majeurs sur le temps consacré aux loisirs et au travail scolaire. Cet épisode a en effet réorganisé leurs agendas, avec une augmentation du temps de loisir (les activités physiques ont occupé plus de deux heures par jour en moyenne, et les « consommations culturelles » quatre heures et demi) et une réduction du temps scolaire (le temps consacré au travail scolaire a mobilisé deux à trois heures quotidiennes pour près de la moitié des enfants). Les enfants ont joué à des jeux de société (connectés ou non), lu, pratiqué des activités culturelles, regardé la télévision, etc. Les écrans (jeux vidéo, réseaux sociaux, télévision) ont au total nettement dominé les loisirs des enfants.

Cette recomposition des temps de loisir a mis en évidence le rôle des conditions de logement des enfants (ceux qui résidaient dans les communes de plus de 100 000 habitants ont eu un temps de loisir total plus faible et ont subi une plus grande restriction de leur mobilité) ainsi que celui de la modalité de travail de leurs parents (la progression du temps consacré aux écrans a ainsi été particulièrement importante dans les ménages où les deux parents télétravaillaient), et a renforcé les distinctions selon l’origine sociale (les enfants des ménages populaires ont consacré plus de temps aux écrans) et le sexe (type de loisir investi et volume horaire). Enfin, ce sont le plus souvent les mères qui ont accompagné les loisirs de leur enfant, le niveau de diplôme d’icelles influant sur le temps global consacré aux loisirs.


  • Carriat (Julie), Darame (Mariama), « À l’Assemblée, la majorité jongle entre le sécuritaire et le sanitaire », Le Monde, nº 23612, 8 décembre 2020, p. 14.






Faire un don

Totalement indépendant, ne bénéficiant à ce jour d’aucune subvention publique et ne vivant que de la générosité privée, P@ternet a besoin du soutien de ses lecteurs pour continuer, et se développer. Si cet article vous a intéressé, vous pouvez soutenir P@ternet grâce à un don ponctuel en cliquant sur l’image ci-dessous.

helloasso

Laissez un commentaire (respectez les règles exposées dans la rubrique “À propos”)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.