Revue de presse du 8 juillet 2020

Revue de presse








  • « Vote du conseil d’administration de la Cnaf en faveur des familles en deuil, des équipements familiaux et du Plan Mercredi », Caisse nationale des Allocations familiales, 8 juillet 2020.

Rapport d’information nº 602Rapporteurs spéciaux de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », les sénateurs Arnaud Bazin et Éric Bocquet avaient déjà pointé en novembre dernier les incohérences du milliard d’euros annoncé par le Gouvernement lors du projet de loi de finances pour 2020. Ils ont également souhaité s’intéresser à la réalité des crédits mobilisés pour la lutte contre les violences après le Grenelle contre les violences conjugales et ont mené un contrôle budgétaire sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, en application de l’article 57 de la loi organique nº 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances.

Ils dressent deux principaux constats dans leur rapport :

  • d’abord celui d’une politique publique budgétairement contrainte, souffrant d’un morcellement des crédits, qui nuit à l’efficacité et à la lisibilité des mesures mises en œuvre – les rapporteurs regrettent le décalage constant entre les opérations de communication gouvernementale sur les moyens engagés et la réalité des crédits mis en œuvre ;
  • ensuite, celui d’une politique insuffisamment portée et inégalement appliquée sur le territoire – véritables pivots de cette politique, l’administration et les associations ne sont pas assez dotées ni outillées pour mener à bien une politique, dont les demandes et les enjeux sont grandissants et qui requiert une capacité d’action interministérielle.

Les sénateurs émettent deux séries de recommandations afin de traduire concrètement cette priorité politique que constitue la lutte contre les violences faites aux femmes sur le plan budgétaire et institutionnel :

  1. Rendre les financements à la hauteur des enjeux et plus lisibles par une meilleure identification des crédits existants afin de renforcer l’information du Parlement et la visibilité de cette politique, ce qui pourrait notamment se traduire par la création d’un fonds interministériel. Outre le maintien d’un niveau de financement public satisfaisant aux associations, le développement des dons et du mécénat pourrait par ailleurs être encouragé.
  2. Sortir du conjoncturel pour du structurel en dotant cette politique publique d’une véritable administration et en renforçant le maillage territorial. Impensée du Grenelle contre les violences conjugales, cette refonte de l’architecture institutionnelle devrait se traduire au niveau central par un renforcement du pilotage interministériel et du suivi de cette politique, avec par exemple la création d’une délégation interministérielle à la lutte contre les violences faites aux femmes. La coordination des acteurs au niveau local et le pilotage départemental devraient également être renforcés pour offrir une réponse cohérente aux femmes victimes de violences sur tout le territoire.


Insee Première, nº 1806, 8 juillet 2020800 000 « beaux-parents » vivaient en 2019 en France avec des enfants que leur conjoint avait eus avant l’union. La majorité de ces enfants issus d’une précédente union vivaient avec leur mère dans ces familles dites « recomposées » et 73 % des « beaux-parents » étaient des hommes.

L’écart d’âge entre les conjoints est plus élevé dans les familles dites « recomposées » : il est de cinq années ou plus pour 46 % de ces familles, contre 30 % pour les familles dites « traditionnelles », où tous les enfants sont ceux du couple. Les « beaux-parents » sont moins fréquemment mariés, plus souvent en concubinage, et ils vivent dans des familles généralement plus nombreuses.

Quatre « beaux-parents » sur dix vivent exclusivement avec les enfants de leur conjoint, sans autre enfant présent à domicile. Ces « beaux-parents » ont des âges très variés : 22 % des « belles-mères » ont moins de trente ans contre seulement 11 % des mères de famille « traditionnelle » ; 29 % des « beaux-pères » ont cinquante ans ou plus contre 18 % des pères de famille « traditionnelle ».

Six « beaux-parents » sur dix vivent à la fois avec les enfants de leur conjoint et leurs propres enfants (nés avant l’union ou communs au couple actuel). Ces « beaux-parents » vivant avec les enfants issus de leur couple actuel sont plus jeunes et plus fréquemment mariés.








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