Revue de presse du 13 décembre 2019

Revue de presse





  • Iwaniuk (Jakub), « Pologne : l’extrême droite en rivale du parti au pouvoir », Le Monde, nº 23305, 14 décembre 2019, p. 6.

La réserve héréditaireLa réserve héréditaire est un des principes fondateurs de la matière successorale, dont la pertinence et l’utilité sont régulièrement remises en cause face aux évolutions contemporaines des familles, et plus généralement des parcours de vie, pour en dénoncer soit son contournement dans les successions transfrontières soumises à une loi étrangère qui méconnaîtrait un tel principe, soit, au contraire, sa rigidité, comme frein au développement du mécénat et de la philanthropie ainsi qu’à la transmission d’entreprise. Après avoir dressé un état des lieux, le groupe de travail formule cinquante-quatre propositions tendant principalement à :


La paternité « ordinaire » en prisonCette thèse fait dialoguer la sociologie de la famille, du genre et de la disqualification sociale, et propose une approche pluridimensionnelle de son objet, la paternité en prison, en appréhendant la paternité non pas à travers une seule dimension (le lien père-enfant en prison), mais plusieurs (histoire conjugale, familiale, etc.). La prison produit en effet des conditions spécifiques d’actualisation du rôle paternel, définies par les conditions d’incarcération et d’autres éléments provenant du parcours biographique.

L’auteur distingue et articule trois dimensions : une analyse relationnelle de la paternité en contexte d’incarcération, saisie par les pratiques concrètes des pères détenus et de leur entourage ; une approche biographique replaçant le présent dans l’histoire familiale des pères rencontrés ; une analyse « compréhensive » des normes, qui s’efforce de saisir comment ces hommes pensent et analysent leur rôle de père. Cette thèse repose sur des entretiens répétés avec soixante-dix détenus, rencontrés de deux à trois fois dans deux maisons d’arrêt et deux centres de détention. Cette méthodologie induit un retour réflexif des enquêtés sur eux-mêmes. Des entretiens ont été réalisés conjointement avec différents professionnels travaillant en milieu carcéral, complétés par des observations ethnographiques en détention et lors de réunions des commissions d’aménagement des peines, dans le but de comprendre dans quelle mesure la paternité en prison était prise en compte par l’institution.

Cette thèse met en évidence deux résultats principaux. Tout d’abord, la paternité peine à acquérir une place prépondérante dans les récits, les pratiques et les espaces de la détention. Il n’existe pas d’attentes particulières de l’institution concernant les liens familiaux des hommes incarcérés. Les hommes détenus n’ont aucune visibilité sociale en tant que pères. Le second résultat est qu’il n’existe pas une paternité en prison, mais bien un éventail de situations paternelles. L’auteur a forgé une typologie des paternités en prison qui se décline en quatre types : « marginale », « suspendue », « brisée » et « ressource ».


Le Monde, nº 23305, 14 décembre 2019, p. 19

Voir notre chronique du 18 septembre dernier.


  • Rozenfeld (Olivier), « Quels sont les risques patrimoniaux du pacs ? », Le Monde, nº 23305, 14 décembre 2019, p. 19.

Le Monde, nº 23305, 14 décembre 2019, p. 19

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