Revue de presse du 8 janvier 2021

Revue de presse

  • Égalité parentale, nº 16, 8 janvier 2021.

Nous ne pouvons que regretter l’absence et le désintérêt des associations prétendant défendre « les droits des pères » dans la mobilisation de ces dernières années contre le projet de révision de la loi bioéthique, qui va inévitablement déboucher sur un désastre législatif pour la paternité. Pire, il s’en trouve même qui, par complicité et/ou stupidité, croient et veulent faire croire que les promoteurs dudit projet de loi sont malgré tout acquis à leur cause. C’est ainsi que la chronique du « tourisme parlementaire » de l’association Égalité parentale contient cette perle :

« Jean-Louis TOURAINE, député LREM du Rhône, vice-président des affaires sociales. Ce médecin est très au fait de notre problématique et convaincu de la nécessité de plus de résidence alternée. Il va se rapprocher d’Adrien Taquet pour qu’il nous reçoive, ainsi que des députés motivés de son groupe pour voir comment pousser concrètement pour une loi plus juste cadrant plus les juges et éviter le “classique” un week-end sur deux pour un parent. »

Comment une telle appréciation peut-elle être soutenue une seule fraction de seconde à propos de ce franc-maçon, rapporteur de la mission d’information sur la révision de la loi relative à la bioéthique, qui s’est illustré tout au long des débats parlementaires par sa haine et son mépris de la paternité ? Rappelons ici notamment son affirmation nette et sans ambiguïté lors de la séance du 10 septembre 2019 de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi : « Il n’existe pas de droit de l’enfant à avoir un père, à quelque moment que ce soit. »

Jean-Louis Touraine (LaREM) : "Il n'y a pas de droit de l'enfant à avoir un père."







  • Costa (Catherine), « Comment transmettre une propriété sur plusieurs générations ? », Le Monde, nº 23640, 9 janvier 2021, p. 18.

Le Monde, nº 23640, 9 janvier 2021, p. 18


La revue Science a publié aujourd’hui les travaux d’une équipe internationale de chercheurs issus du Center of Advanced European Studies and Research, du Centre national de la recherche scientifique de l’Institut Cochin, de l’Institut Curie et du Max Planck Institute of Molecular Cell Biology and Genetics. Cette collaboration a permis de mettre en évidence un nouveau mécanisme sous-jacent à l’infertilité masculine : la glycylation – une modification enzymatique particulière d’une protéine, la tubuline – est essentielle pour maintenir la nage des spermatozoïdes en ligne droite. Bien que non essentielle pour la formation des cils et flagelles, la glycylation coordonne la forme d’onde de battement du flagelle des spermatozoïdes. Cette activité est un préalable à la nage progressive des spermatozoïdes et donc à la fertilité masculine. Sans cet élément clé, l’action du flagelle est altérée et les spermatozoïdes nagent en rond.

L’étude a été menée sur une lignée de souris génétiquement modifiée, mais elle pourrait avoir des conséquences pour l’homme, dont 80 % des cas d’infertilité sont attribués à une faible motilité des spermatozoïdes. Les spermatozoïdes humains étant plus susceptibles que ceux des souris de présenter des déficiences de motilité, les chercheurs pensent qu’une perturbation de la glycylation de la tubuline pourrait être à l’origine de certaines formes d’infertilité masculine chez l’homme.




  • Montoya (Angeline), « IVG en Argentine, le rayon vert », M le magazine du Monde, nº 23640, 9 janvier 2021, pp. 26-29.

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