Revue de presse du 21 décembre 2020

Revue de presse







  • Puppinck (Grégor), Liberté éducative et droits de l’homme, Strasbourg, European Centre for Law and Justice, 21 décembre 2020.

Liberté éducative et droits de l’hommeCette nouvelle étude de fond a été rédigée pour servir à toute personne désireuse de comprendre et défendre les droits des parents face à l’État, en particulier en matière d’éducation et d’instruction de leurs enfants. Elle présente d’abord l’origine et l’interprétation du « droit des parents d’assurer l’éducation et l’enseignement de leurs enfants conformément à leurs convictions », garanti en droit européen et international. La lecture des discussions des rédacteurs de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Déclaration universelle des droits de l’homme est particulièrement éclairante quant à leur intention initiale. Elle révèle comment, au sortir de la guerre, les « pères fondateurs » de ces textes ont voulu protéger les familles de l’emprise idéologique des États. Le respect des « libertés familiales » était pour eux la condition à toute société juste et proprement libérale, et la meilleure protection contre la dérive totalitaire du pouvoir politique.

La seconde partie de cette étude porte sur l’interprétation et la portée qui ont été données à ce droit par la Cour européenne des droits de l’homme, s’agissant en particulier de l’instruction en famille. Elle montre comment le « pluralisme éducatif » est jugé « essentiel pour la préservation d’une société démocratique » et pour le respect des libertés familiales. Cette étude démontre aussi « l’effet cliquet » de la Convention européenne des droits de l’homme, suivant lequel un État ne peut abroger un droit ou une liberté qu’il a librement reconnus dès lors qu’ils entrent dans le champ de la Convention, alors même qu’icelle ne contient pas l’obligation explicite de les reconnaître. Ainsi, la France n’était pas obligée de légaliser l’instruction à domicile mais, une fois cette liberté accordée, un gouvernement ne peut plus l’abroger de façon absolue, arbitraire et générale. La suppression de la liberté de l’instruction à domicile serait donc une grave régression de la liberté, contraire à l’intention de la plupart des rédacteurs de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle serait également contraire au choix opéré par la majorité des États européens.

Une annexe présente une sélection de citations édifiantes des rédacteurs du « droit des parents », les références pertinentes de droit international ainsi que le droit en vigueur au sein des autres États membres du Conseil de l’Europe.


  • Villiers-Moriamé (Aude), « En Argentine, les anti-IVG déterminés à empêcher l’adoption de la loi », Le Monde, nº 23624, 22 décembre 2020, p. 10.

Faire un don

Totalement indépendant, ne bénéficiant à ce jour d’aucune subvention publique et ne vivant que de la générosité privée, P@ternet a besoin du soutien de ses lecteurs pour continuer, et se développer. Si cet article vous a intéressé, vous pouvez soutenir P@ternet grâce à un don ponctuel en cliquant sur l’image ci-dessous.

helloasso

Laissez un commentaire (respectez les règles exposées dans la rubrique “À propos”)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.