Examen du projet de loi de bioéthique par le Sénat : appel des Français

Communiqué de presse des Juristes pour l’enfance

Juristes pour l’enfance

Les français appellent les sénateurs à refonder sur la justice le projet de loi de bioéthique examiné à partir de demain mardi 21 janvier 2020 !

Plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont encore rassemblés encore hier à Paris pour demander aux parlementaires d’amender le projet de loi de bioéthique.

L’importance de ce rassemblement malgré le froid et les grèves de transport confirme la dernière enquête IFOP. Selon cette enquête, plus de 50 % des français sont opposés à ce projet de loi. Et près de deux jeunes sur trois souhaitent le retrait du texte.

Cette opposition populaire se heurte à l’appétit des laboratoires, des cliniques privées, des agences, des centres, des financiers et fonds d’investissement qui veulent s’emparer du marché du vivant.

Certains d’entre eux ont été reçus par des sénateurs ou la commission spéciale du Sénat qui a alors notamment accepté :

  • de restreindre dramatiquement le droit des enfants issus du don d’avoir accès à leurs origines ; et ce, dans le seul but de ne pas tarir les dons et de continuer la promotion du marché lucratif de la procréation médicalement assistée ;
  • d’ouvrir la conservation des embryons et des gamètes aux établissements privés à but lucratif ;
  • de réintroduire le diagnostic préimplantatoire ;
  • d’élargir les recherches sur l’embryon ;
  • de permettre la création de chimères animal-humain…

Certains amendements déposés pour l’examen du projet de loi veulent aller encore plus loin, en autorisant la procréation médicalement assistée post-mortem ou en légalisant indirectement la gestation pour autrui.

Mais ces sénateurs qui cèdent aux sirènes du marché ne sont pas majoritaires. Tout comme la majeure partie des français a réitéré son opposition au projet de loi, des sénateurs refusent de servir des intérêts pécuniaires qui trahissent la médecine et la recherche fondamentale.

Ils ont déposé des amendements pour affirmer que la procréation médicalement assistée devait être réservée aux couples infertiles ou pour éviter la transmission d’une maladie grave. Des amendements ont aussi été déposés pour protéger la filiation, limiter les recherches sur l’embryon humain, rendre son efficacité à l’interdiction légale de la gestation pour autrui, encadrer les tests génétiques, etc.

La prise de conscience devant les dangers du projet de loi est réelle !

Les Français seront devant le Sénat les 21 et 22 janvier au soir pour soutenir les sénateurs qui veulent remettre de l’ordre et de la justice au cœur de la loi.

Il est où Papa ?

(©) Michel Pourny

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