Lettre ouverte de l’association Paire 2 Cœurs

Association Paire 2 Cœurs

Avertissement liminaire de P@ternet : le texte publié ci-dessous a retenu notre attention et nous a paru mériter d’être porté à la connaissance de nos lecteurs car il formule des propositions similaires à celles que nous soutenons depuis de nombreuses années. Nous regrettons cependant d’avoir eu à corriger les fautes d’orthographe qui l’entachaient et à en remanier quelque peu la syntaxe pour le rendre conforme à nos standards de publication, laissant toutefois subsister des tournures malheureuses pour conserver l’esprit du document original, qu’on trouvera en pièce jointe. Ce genre de désagréments étant récurrent dans la communication des acteurs – associatifs ou individuels – de la cause des pères, l’occasion nous est donnée ici de rappeler l’importance de la forme pour soutenir le fond : une expression correcte est l’outil indispensable d’une pensée correcte ; une pensée correcte doit pouvoir être exprimée correctement…


La Possession, le 14 janvier 2020

Lettre ouverte à :

L’association Paire 2 Cœurs a été créée en février 2010 et a traité deux mille dossiers de parents séparés ou divorcés au cas par cas (île de la Réunion, métropole, Dom-Tom, étranger).

Objectifs

  • Assurer un meilleur équilibre familial homme-femme-enfant.
  • Recentrer tout notre système de représentativité et de communication sur l’image, la présence et la parole de la famille, rassembler au lieu d’opposer.
  • Dans toutes les institutions locales et nationales, assurer la présence d’hommes et de femmes à cinquante pour cent chacun pour un meilleur équilibre.
  • Développer un système de communication qui lutte contre toutes les violences homme-femme-enfant et montre en parallèle des exemples familiaux positifs.
  • Améliorer le contenu et la rédaction des jugements et des ordonnances.

Propositions

Au niveau national

  • Recentrer tous les ministères et secrétariats d’État sur la famille, aussi bien au niveau des noms que des missions, au lieu de l’affichage hommes ou femmes ou enfants.
  • Changer les dénominations :
    • Éducation nationale : l’école maternelle deviendrait première école.
  • Favoriser dans l’effectif des juges aux affaires familiales cinquante pour cent d’hommes et de femmes pour donner l’image et la parole de chacun, avec, entre autres, des mesures d’incitation au niveau des écoles et des concours.
  • Organiser des marches blanches pour les violences faites aux hommes, femmes et enfants, et non uniquement pour les femmes.
  • Développer les visioconférences entre les tribunaux judiciaires pour éviter le déplacement en métropole de parents déjà en difficultés financières, en ce qui concerne les convocations des juges aux affaires familiales.
  • Organiser une politique médiatique qui lutte contre toutes les violences et montrer de façon simultanée les exemples familiaux positifs.
  • Mettre en place, avant la naissance ou après, dans chaque commune, des réunions d’information obligatoires sur les droits et les devoirs des parents envers leur enfant.
  • Établir une durée de congés parentaux équivalente pour les deux parents.
  • Pour le calcul du montant de la pension, le diminuer pour permettre au parent payeur d’offrir à ses enfants l’éducation, les loisirs, l’épanouissement pendant son temps de garde.
  • Ne pas promulguer une loi où, dès la première plainte pour violence, le parent serait présumé coupable et son autorité parentale retirée.

Au niveau local

  • Recentrer tous les délégués auprès du Préfet sur la famille, aussi bien au niveau des noms que des missions, au lieu de l’affichage hommes ou/et femmes ou/et enfants.
  • Changer les dénominations et les missions :
    • PMI (protection maternelle et infantile) deviendrait PPI (protection parentale et infantile), en augmentant ses missions pour les deux parents, pour mieux les impliquer auprès des jeunes enfants, avant ou après l’accouchement.
  • Favoriser et développer les journées de la famille, colloques, informations, droits des parents, etc.
  • Favoriser dans l’effectif des assistantes sociales, travailleurs sociaux, juges aux affaires familiales, crèches, garderies, centres aérés, etc., cinquante pour cent d’hommes et de femmes, pour donner l’image et la parole de chacun, avec des mesures incitatives au niveau des écoles et des concours (État, conseil départemental, communes).
  • Organiser des marches blanches réalisées pour les violences de toute nature faites aux hommes, femmes et enfants, et non uniquement pour les femmes.
  • Développer les visioconférences entre les tribunaux judiciaires pour éviter le déplacement en métropole de parents déjà en difficultés financières, en ce qui concerne les convocations des juges aux affaires familiales.
  • Organiser une politique médiatique qui lutte contre toutes les violences et montrer de façon simultanée les exemples familiaux positifs.
  • Mettre en place, avant la naissance ou après, dans chaque commune, des réunions d’information obligatoires sur les droits et les devoirs des parents envers leur enfant.
  • Pour le calcul du montant de la pension, le diminuer pour permettre au parent payeur d’offrir à ses enfants l’éducation, les loisirs, l’épanouissement pendant son temps de garde.

Au niveau du contenu des jugements ou ordonnances

  • Supprimer les inégalités des droits et aides de la caisse d’allocations familiales (entre autres) pour les parents séparés (avec de gros avantages pour la mère).
  • Lorsqu’un des parents est à La Réunion et l’autre en métropole, ou lorsque les deux parents sont sur l’île, indiquer dans chaque jugement ou ordonnance, le plus tôt possible, une visioconférence obligatoire une à deux fois par semaine pour favoriser et maintenir le lien parent-enfant.
  • Éviter, comme trop souvent, d’indiquer que seul le père doit prendre et ramener l’enfant au domicile de la mère ou à l’école, même s’il est en grandes difficultés financières ou avec un problème de véhicule.
  • Éviter, comme trop souvent, de faire payer au père une pension alimentaire même s’il est plus en difficultés financières que la mère et avec des moyens financiers inférieurs à ceux de la mère.
  • Supprimer les prestations compensatoires qui génèrent des situations sociales dramatiques.
  • Indiquer pour le droit de visite pendant les vacances scolaires l’heure de récupération des enfants et l’heure pour les ramener au domicile de l’autre parent.
  • Lorsque l’on a une famille recomposée, faire coïncider les droits de visite de chaque parent séparé ou divorcé pour que les enfants respectifs de chaque parent puissent se retrouver aux mêmes dates dans une même unité familiale.

Le Président
Bernard Barsamian

Le correspondant Nord
Jérôme Anny

Le correspondant Sud
Bernard Goguilon

La trésorière
Miguy Lapinsonnière


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