Revue de presse du 12 décembre 2019

Revue de presse








  • Arens (Chantal), Jacquin (Jean-Baptiste), « La justice œuvre pour les citoyens », Le Monde, nº 23304, 13 décembre 2019, p. 14.

  • Béguin (François), « Alerte en pédiatrie dans les hôpitaux franciliens », Le Monde, nº 23304, 13 décembre 2019, p. 13.


La revue Population publie chaque année un article consacré à l’évolution démographique récente de la France. Ce bilan détaillé s’appuie sur les données disponibles les plus récentes et souligne les tendances en cours concernant les interruptions volontaires de grossesse, les mariages et les divorces, les migrations, la mortalité et la natalité, les pacs et leurs ruptures. L’année 2018 confirme le ralentissement de l’accroissement démographique de la France en lien avec la baisse du nombre de naissances, en partie liée à celle de la fécondité pour la quatrième année consécutive, mais aussi un nombre historiquement élevé de décès, résultant du vieillissement de la population. Les auteurs proposent chaque année un fil rouge : après une analyse départementale (2017) et la saisonnalité des événements démographiques (2018), l’accent porte cette année sur les comparaisons européennes, montrant en quoi la France, deuxième pays le plus peuplé d’Europe après l’Allemagne, fait figure d’exception démographique à l’échelle de l’Union européenne.


Rapport d’enquête « Cadre de vie et sécurité » 2019L’enquête « Cadre de vie et sécurité » est conduite chaque année depuis 2007 par l’Institut national de la statistique et des études économiques, en partenariat avec l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale et, depuis 2014, avec le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure. Cette enquête nationale – dite de « victimation » – a pour objectif de décrire et évaluer les infractions (actes de vandalisme, arnaques et escroqueries, injures et menaces, violences physiques et sexuelles, vols ou tentatives) dont sont victimes individus et ménages. Elle complète ainsi les données administratives sur les infractions enregistrées au quotidien par les services de gendarmerie et de police car les victimes ne déposent pas toujours plainte. L’enquête s’intéresse en outre aux opinions de l’ensemble de la population (victimes et non victimes) en matière de cadre de vie et de sécurité.

L’objet du présent rapport est de présenter de façon systématique les réponses des ménages à toutes les questions qui leurs sont posées dans chacun des domaines de la victimation couverts par l’enquête : combien de victimes par an ? Dans quelles catégories sociales ? Dans quels espaces géographiques la victimation est-elle la plus importante ? Quel déroulé des faits? Quelles caractéristiques ? Quid des auteurs ? Ce travail est complémentaire d’autres exploitations de l’enquête, avec des études thématiques publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques, l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure et différents organismes de recherche. Il vise à poser des cadres, proposer des premières réponses et suggérer d’éventuels approfondissements.

Les premiers résultats de l’enquête 2019 sont publiés dans le cadre du présent rapport, avec notamment des statistiques inédites sur la corruption dans le cadre de la vie personnelle et privée ainsi que dans le cadre professionnel. On y apprend, entre autres, que 295 000 personnes de dix-huit à soixante-quinze ans – dont 72 % de femmes – se sont déclarées victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint entre 2011 et 2018 ; ces violences dites « conjugales » ne sont pas souvent suivies de plaintes, surtout lorsqu’elles ont un caractère sexuel : seules 14 % des victimes les ont signalées à la gendarmerie ou à la police (pp. 180-181).


  • Grangeray (Émilie), « Sur les traces de Per, ce père un peu héros, un peu salaud », Le Monde, nº 23304, 13 décembre 2019, p. 24.






Cet article analyse le lien entre l’abus d’Internet et les relations familiales à partir d’un échantillon de 18 709 enfants de vingt-cinq pays européens. Les résultats montrent que l’état des relations familiales est un prédicteur important de l’abus d’Internet – même en tenant compte d’autres facteurs individuels et nationaux significatifs. Les enfants vivant dans des familles biparentales sont ainsi moins susceptibles d’abuser d’Internet que les enfants vivant dans d’autres types de foyers ; leur avantage semble provenir d’une meilleure dynamique familiale (se manifestant dans des modes de vie moins autonomes et plus communicatifs) plutôt que de la structure familiale elle-même. L’importance de la structure familiale vis-à-vis de l’abus d’Internet est liée aux modes de vie relationnels des enfants : des niveaux élevés de dialogue entre enfants et parents constituent un facteur de protection de l’abus d’Internet. Des facteurs de risque sociodémographiques ont également été identifiés : l’abus d’Internet est plus fréquent chez les enfants à faibles compétences, de sexe masculin, les plus âgés et vivant dans de grandes villes. Ces différents facteurs devraient guider les politiques visant à protéger les enfants de l’abus d’Internet.

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