Revue de presse du 29 octobre 2019

Revue de presse



  • Bouchez (Yann), Cordier (Solène), « Soixante mesures contre les violences conjugales », Le Monde, nº 23266, 30 octobre 2019, p. 9.


  • Gresy (Brigitte), et alii, Rapport additionnel au rapport de mise en œuvre par la France de la Plateforme d’action de Pékin (Pékin + 25). Contribution nº 2019-10-29-INT-24 », Paris, Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, 29 octobre 2019.

Rapport additionnel au rapport de mise en œuvre par la France de la Plateforme d’action de PékinCe rapport est la contribution du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes au processus de revue régionale et mondiale des engagements pris par les États dans le cadre de la conférence mondiale de Pékin sur les femmes (Pékin + 25), afin de compléter le rapport transmis par l’administration française aux services de l’Organisation des Nations unies.

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes y met en lumière les principaux sujets qui lui paraissent avoir progressé en France depuis cinq ans, en particulier les efforts en matière de transparence et de lutte contre les inégalités salariales avec la création de l’Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’engagement en faveur d’une « diplomatie féministe », l’introduction du sexisme dans la loi et le renforcement des moyens de sanction, le renforcement de la parité dans les instances de gouvernance des grandes entreprises.

Le rapport pointe également les défis prioritaires, obstacles ou résistances encore existants : l’insuffisante mixité des métiers, la nécessité de développer des outils tels que la budgétisation intégrant l’égalité, la nécessité de lutter contre les stéréotypes de sexe qui imprègnent la société, notamment par la mise en place effective d’une éducation à l’égalité et la sexualité dans les écoles, la persistance des violences sexistes et sexuelles et d’une réponse insuffisamment adaptée, ou encore un plafond de verre toujours persistant.


Le mode de logement (accession à la propriété, location dans le parc privé, location dans le parc social, etc.) après une séparation est un facteur important du bien-être individuel. Des études avaient déjà examiné les changements de logement après une séparation, mais peu avaient procédé à des comparaisons internationales. La présente étude porte sur le mode de logement des personnes séparées en Allemagne, en Australie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni : en comparant les individus en couple et séparés, les auteurs ont examiné les différences selon le niveau de scolarité et le statut parental, ainsi que la probabilité des individus de déménager et de passer à différents modes de logement selon le statut matrimonial.

Les personnes séparées sont évidemment plus susceptibles de vivre un changement de résidence que celles qui vivent en couple. Après une séparation, le passage à la location est plus courant que l’accession à la propriété. Dans les pays où les données permettent de distinguer la location dans le parc privé et la location dans le parc social, la première est la plus courante. Le deuxième mode de logement le plus courant est l’accession à la propriété en Australie et la location dans le parc social en Allemagne et au Royaume-Uni. Des tendances intéressantes ont été trouvées au regard du niveau de scolarité et du statut parental : les personnes peu scolarisées ont tendance à passer à la location dans le parc social après une séparation, tandis que les personnes très scolarisées ont tendance à devenir propriétaires ; les parents séparés sont plus susceptibles de passer à la location (dans le parc privé ou social) que les personnes qui n’ont pas d’enfant (au Royaume-Uni, les personnes séparées sans enfant ont tendance à passer à la location dans le parc privé). Nonobstant d’importantes différences dans les marchés du logement et les systèmes de protection sociale, ces résultats mettent en évidence des similitudes significatives quant à la mobilité résidentielle et au mode de logement après une séparation dans les quatre pays étudiés.





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