Revue de presse du 28 septembre 2016

Revue de presse


  • « IVG : informer oui, tromper non », La République des Pyrénées, nº 21850, 28 septembre 2016, p. 40.

  • « IVG : le gouvernement s’attaque aux sites “manipulateurs” », Direct Matin, nº 1941, 28 septembre 2016, p. 9.

Direct Matin, nº 1941, 28 septembre 2016, p. 9














  • Collectif, « Les sans-domicile – Les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes dans la fonction publique », Économie et Statistique, nº 488-489, 28 septembre 2016.
    • Marpsat (Maryse), Yaouancq (Françoise), « L’enquête Sans-Domicile 2012 : histoire et place en Europe », pp. 7-23.
    • Mordier (Bénédicte), « Les sans-domicile en France : caractéristiques et principales évolutions entre 2001 et 2012 », pp. 25-35.
    • Frechon (Isabelle), Marpsat (Maryse), « Placement dans l’enfance et précarité de la situation de logement », pp. 37-68.
    • Cordazzo (Philippe), Sembel (Nicolas), « Un “désordre” dans la catégorisation : le déclassement statutaire atypique de diplômés du supérieur sans domicile », pp. 69-85.
    • L’Horty (Yannick), Meurs (Dominique), « Analyser les inégalités salariales entre les hommes et les femmes dans la fonction publique avec les données du Système d’information sur les agents des services publics », pp. 89-95.
    • Fremigacci (Florent), Gobillon (Laurent), Meurs (Dominique), Roux (Sébastien), « Égalité professionnelle entre les hommes et les femmes : des plafonds de verre dans la fonction publique ? », pp. 97-121.
    • Duvivier (Chloé), Lanfranchi (Joseph), Narcy (Mathieu), « Les sources de l’écart de rémunération entre femmes et hommes dans la fonction publique », pp. 123-150.
    • Chantreuil (Frédéric), Gavrel (Frédéric), Guironnet (Jean-Pascal), Lebon (Isabelle), « La contribution des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes à l’inégalité des rémunérations dans la fonction publique : une approche par la décomposition des inégalités », pp. 151-168.











Des millions de femmes dans le monde utilisent une contraception hormonale. Malgré les preuves cliniques d’une influence de la contraception hormonale sur l’humeur de certaines femmes, les associations entre l’utilisation de la contraception hormonale et les troubles de l’humeur restent insuffisamment étudiées. Les auteurs de cet article ont étudié si l’utilisation d’une contraception hormonale est positivement associée à l’utilisation ultérieure d’antidépresseurs et à un diagnostic de dépression dans un hôpital psychiatrique.

Cette étude de cohorte prospective à l’échelle nationale a combiné les données du registre national des prescriptions et du registre central de recherche psychiatrique au Danemark. Toutes les adolescentes et femmes âgées de quinze à trente-quatre ans vivant au Danemark ont été suivies du 1er janvier 2000 à décembre 2013, si elles n’avaient pas de diagnostic préalable de dépression, d’antidépresseurs prescrits, d’autres diagnostics psychiatriques majeurs, de cancer, de thrombose veineuse, ou un traitement contre l’infertilité. Les données ont été collectées du 1er janvier 1995 au 31 décembre 2013 et analysées du 1er janvier 2015 au 1er avril 2016. Avec des covariables variant dans le temps, des rapports de taux d’incidence ajustés ont été calculés pour la première utilisation d’un antidépresseur et le premier diagnostic de dépression dans un hôpital psychiatrique.

Au total, plus d’un million de femmes (1 061 997 femmes, âge moyen de 24,4 ans, suivi moyen de 6,4 ans) ont été incluses dans l’analyse. Par rapport aux non-utilisatrices, les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés avaient un rapport de taux d’incidence de première utilisation d’un antidépresseur de 1,23. Les utilisatrices de pilules progestatives seules avaient un rapport de taux d’incidence pour la première utilisation d’un antidépresseur de 1,34. Le rapport était de 2 pour les utilisatrices d’un patch (norgestrolmine), 1,6 pour les utilisatrices d’un anneau vaginal (étonogestrel), et 1,4 pour les utilisatrices d’un système intra-utérin au lévonorgestrel. Pour les diagnostics de dépression, des estimations similaires ou légèrement inférieures ont été trouvées. Les risques relatifs diminuent généralement avec l’âge. Les adolescentes (tranche d’âge : quinze à dix-neuf ans) utilisant des contraceptifs oraux combinés avaient un rapport de taux d’incidence de première utilisation d’un antidépresseur de 1,8 et celles utilisant des pilules progestatives de 2,2. Six mois après le début de l’utilisation de contraceptifs hormonaux, le rapport de taux d’incidence d’utilisation d’antidépresseurs a culminé à 1,4. Lorsque le groupe de référence a été modifié pour inclure celles n’ayant jamais utilisé de contraception hormonale, les estimations du rapport de taux d’incidence pour les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés ont augmenté à 1,7.

L’utilisation de la contraception hormonale, en particulier chez les adolescentes, est donc associée à l’utilisation ultérieure d’antidépresseurs et à un premier diagnostic de dépression, ce qui laisse penser que la dépression est un effet indésirable potentiel de l’utilisation d’une contraception hormonale. Les professionnels de la santé doivent être conscients de cet effet indésirable relativement inaperçu de la contraception hormonale.

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