Revue de presse du 19 septembre 2016

Revue de presse







  • « Vince et Jeremy », Syndrome d’Aliénation Parentale, 19 septembre 2016.

Vers l’égalité Femmes-Hommes ?Le ministère chargé de l’enseignement supérieur a publié aujourd’hui ce recueil statistique conçu à l’occasion de la neuvième conférence européenne sur l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche, qui s’est déroulée à Paris du 14 au 16 septembre derniers.

La part des femmes âgées de trente à trente-quatre ans et diplômées de l’enseignement supérieur s’établit à 43 % – contre 34 % chez les hommes – dans l’Union européenne. Cette proportion atteint ou dépasse les 50 % (l’objectif fixé par l’Union européenne pour 2020) dans treize pays – dont la Finlande (53 %) et la France (50 %) – mais elle n’est que de 32 % en Allemagne et 31 % en Italie. 79 % seulement des femmes titulaires d’un diplôme de niveau licence ou plus étaient cependant en emploi en 2015, contre 86 % des hommes. Les femmes sont moins présentes dans les emplois d’ingénieurs ou de scientifiques que les hommes. Un tiers des chercheurs de l’Union européenne sont des femmes (46 % en Roumanie, 45 % au Portugal, mais 26 % en France et 24 % aux Pays-Bas) mais les chercheuses occupent plus souvent des emplois précaires que les hommes (11 % contre 7 %). Les femmes restent moins représentées dans les emplois supérieurs de l’enseignement supérieur (postes de professeur d’université titulaire).

La proportion de bachelières dans une génération s’élevait à 83 % et celle des bacheliers à 73 % en 2015 en France. Les filles sont très majoritaires dans les filières de lettres et de sciences humaines (70 %) et de droit (59 %), mais elles ne représentent que 42 % des effectifs en classes préparatoires aux grandes écoles. Elles ne représentaient que 27 % des élèves dans les écoles d’ingénieur en 2014, mais le nombre d’élèves femmes a progressé de 72 % entre 2000 et 2014. Trente mois après l’obtention d’un master, les femmes sont moins bien rémunérées que les hommes, avec des écarts allant de -6 à -12 %. La féminisation progresse lentement dans la recherche, privée ou publique. Les femmes sont présentes dans quatre secteurs principaux : alimentation, chimie, pharmacie et textile. Seize femmes étaient à la tête d’université en 2015 (elles étaient quinze en 2008), contre 84 hommes. La gouvernance des organismes de recherche reste majoritairement une affaire d’hommes.

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