Revue de presse du 12 janvier 2021

Revue de presse




  • « Programme de travail pour l’année 2021 du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge », Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, 12 janvier 2021.





Insee Analyses, nº 62, 12 janvier 2021Le nombre de licences universitaires « en tension » a augmenté au cours des dernières années de la procédure Admission Post-Bac, principalement dans certaines filières comme le droit, la psychologie ou les sciences et techniques des activités physiques et sportives.

Les candidats souhaitant intégrer une de ces licences en premier vœu étaient départagés par tirage au sort jusqu’en 2017. Les candidats ayant leur premier choix d’orientation avaient 10 % de chances supplémentaires de s’inscrire dans le supérieur par rapport aux perdants du tirage au sort. Ces derniers ont en outre connu des parcours universitaires plus difficiles que les candidats acceptés dans leur premier choix. Les candidats n’ayant pas obtenu leur premier choix se sont réorientés ou ont redoublé plus fréquemment lorsqu’ils ont décidé de poursuivre leurs études dans une autre formation.

Les conséquences d’une admission ou d’un refus dépendent à la fois de la filière universitaire souhaitée et du profil scolaire des candidats. Les bacheliers professionnels et technologiques recrutés grâce au tirage au sort dans la licence en tension de leur choix avaient une probabilité plus élevée de s’inscrire dans l’enseignement supérieur, mais des chances de réussite inchangées. Quel qu’ait été leur profil, les candidats refusés à des licences Staps ont eu un parcours universitaire particulièrement dégradé.


  • Cordier (Solène), Jouini (Wessim), « Un quart des parents divorcés chargés des enfants sans pension alimentaire », Le Monde, nº 23643, 13 janvier 2021, p. 12.

  • Dang (Émilie), « Développement associatif : l’Udaf de Loir-et-Cher accueille une nouvelle association dans son réseau ! », Union nationale des associations familiales, 12 janvier 2021.


  • Hecketsweiler (Wessim), « À la maternité, la solitude des jeunes mamans », Le Monde, nº 23643, 13 janvier 2021, p. 8.

  • Jacquin (Jean-Baptiste), « Le tribunal de Bobigny retrouve des forces », Le Monde, nº 23643, 13 janvier 2021, p. 11.

Études & Résultats, nº 1179, 12 janvier 2021La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a étudié les versements de pensions alimentaires déclarés à l’impôt sur le revenu par les parents chez lesquels n’a pas été fixée la résidence de leurs enfants à la suite d’un divorce ou d’une rupture de PACS. Ont été examinés les taux de non versement selon le temps écoulé depuis la rupture d’union, le nombre d’enfants et l’âge du plus jeune enfant ainsi que les ressources des parents avant la rupture.

Un quart des parents concernés et considérés comme solvables ne renseignent pas de pension alimentaire dans leur déclaration d’impôt sur le revenu, soit du fait d’un défaut de paiement, soit parce qu’aucune pension n’a été fixée (ni par décision du juge aux affaires familiales, ni par les parents). Cette part est d’autant plus élevée que sont faibles les ressources du parent chez lequel n’a pas été fixée la résidence de ses enfants. Elle dépend également de la différence entre les ressources des ex-conjoints : le taux de « non-versement » atteint 37 % lorsque les revenus du parent ayant la résidence de ses enfants dépassaient ceux de l’autre l’année précédant la rupture.

Les parents chez lesquels n’a pas été fixée la résidence de leurs enfants et déclarant verser des pensions alimentaires renseignent en moyenne un montant mensuel de 190 euros par enfant. Cette somme croît avec l’âge du plus jeune enfant du couple au moment de la rupture ainsi qu’avec les ressources du parent débiteur, et diminue avec le nombre d’enfants.

En comparant le montant mensuel de pension déclaré par enfant avec celui qui résulterait d’une stricte application du barème indicatif établi en 2010 par le ministère de la Justice, il apparaît que deux parents sur trois versent un montant inférieur à ce barème. Cet écart révèle une prise en compte des situations individuelles par les juges aux affaires familiales, ou par les parents eux-mêmes, plus fine que celle proposée par le barème.


  • Ménard (Claire), « La contribution de l’Unaf mise en valeur dans le rapport parlementaire sur les effets de la crise de la covid-19 sur les enfants et la jeunesse », Union nationale des associations familiales, 12 janvier 2021.

  • Michiels (Maxime), Harcèlement à l’école : ce n’est pas une fatalité, Bruxelles, La Ligue des familles, 12 janvier 2021.

Harcèlement à l’écoleLa problématique du harcèlement à l’école est particulièrement difficile à vivre pour les parents. La logique de co-éducation (école-parents) qui fonde l’actuel fonctionnement du système scolaire implique en effet que chacun participe à l’éducation de l’enfant, tout en restant à sa place. Or, l’absence de gestion efficace de la problématique du harcèlement par les écoles rend particulièrement insupportable aux parents de ne pouvoir s’immiscer dans la vie de l’école. Il faut donc que les écoles soient à même de garantir aux parents que lorsque leurs enfants fréquentent l’établissement, ou lorsqu’ils sont amenés à avoir recours à un support numérique dans le cadre de leur scolarité, ils le fassent sans risque de subir toutes formes de violences visibles ou non. Il en va par ailleurs de l’intérêt de l’école, car il n’y a pas d’apprentissage possible lorsqu’on craint pour sa sécurité.

Cette problématique mobilise les concepts et outils de la psychologie pour la saisir. Le constat et les solutions présentés dans ce document s’appuient sur le travail réalisé à l’initiative du professeur Bruno Humbeeck par le Centre d’étude et de recherche en inclusion sociale de l’Université de Mons. La Ligue des familles a collaboré à la réalisation de cette analyse pour la transformer en projet de réforme politique.



Dans un échantillon de 559 enfants âgés de neuf à dix-huit ans, les auteurs de cette recherche ont examiné, d’une part, si la peur de l’abandon servait de médiation à l’association entre le conflit interparental post-divorce et les problèmes de santé mentale, et, d’autre part, si la qualité de la relation enfant-parent modérait l’association entre le conflit interparental post-divorce et la peur de l’abandon. Les analyses de médiation ont indiqué qu’un prétest de conflit interparental post-divorce prédit la peur de l’abandon trois mois plus tard, ce qui prédit ensuite les problèmes de santé mentale signalés dix mois plus tard par les enfants et leurs enseignants. L’effet protecteur hypothétique d’une relation enfant-parent de grande qualité n’a par contre pas été observé. Le conflit interparental post-divorce prédit la peur de l’abandon chez tous les enfants, à l’exception de ceux ayant des relations de qualité faible ou modérée avec leur père – le conflit interparental post-divorce chez ces derniers n’est pas significativement lié à la peur de l’abandon. Ces résultats soulignent la nécessité d’optimiser les programmes d’adaptation des enfants et d’améliorer les programmes de parentalité après le divorce pour réduire le conflit interparental post-divorce.



  • Serruques (Nathalie), « Espaces de rencontre : Marie-Andrée Blanc a ouvert la matinée d’étude de la FFER dédiée au nouveau référentiel des espaces de rencontre, aux côtés d’Adrien Taquet, Secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles », Union nationale des associations familiales, 12 janvier 2021.

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