Revue de presse du 19 novembre 2020

Revue de presse







Insee Analyses Île-de-France, nº 123, 19 novembre 2020

La suroccupation des logements était quatre fois plus importante en Île-de-France qu’en province en 2017, notamment du fait des tensions sur le marché immobilier. Les trois quarts des ménages concernés étaient des familles, une proportion plus forte qu’en 2007. La suroccupation des logements était plus fréquente à Paris et dans sa petite couronne, notamment au nord-est. Elle a progressé dans la plupart des zones fortement urbanisées entre 2007 et 2017, sauf à Paris où elle a diminué. L’Île-de-France est la seule région de France métropolitaine où la part des logements suroccupés ait augmenté. La situation du logement en Île-de-France pourrait évoluer dans les années à venir, selon les différentes politiques publiques mises en place dans la région.


Prendre en compte la parole de l’enfantL’article 12 de la Convention internationale des droits de l’enfant consacre le droit pour tout enfant d’exprimer librement son opinion sur toute question le concernant. L’exercice de ce droit dépend cependant des conditions dans lesquelles les enfants sont en mesure de s’exprimer et d’être entendus, collectivement et individuellement. C’est ce sujet qu’explore le rapport annuel 2020 consacré aux droits de l’enfant en France publié aujourd’hui par la Défenseure des droits Claire Hédon, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, célébrée chaque 20 novembre.

Constatant que la culture des droits de l’enfant peine à s’installer en France, le rapport formule dix-sept recommandations, notamment :

  • Que les établissements scolaires veillent à ce que les enfants soient entendus et respectés dans leurs souhaits dans tout processus d’orientation scolaire.
  • Que soit organisée par tous moyens la consultation des enfants dans le cadre de l’examen des projets et propositions de loi ayant une incidence directe sur leur vie quotidienne. Cette consultation pourrait notamment s’appuyer sur les instances existantes permettant de recueillir leurs paroles (conseils municipaux d’enfants et de jeunes, parlement d’enfants…), dès lors qu’elles sont représentatives de la diversité des enfants.
  • Que le garde des Sceaux fasse respecter le droit de l’enfant à être auditionné en justice, en réformant l’article 388-1 du code civil. Le rapport recommande également de réformer l’article 338-4 du code de procédure civile par voie réglementaire, pour que l’audition de l’enfant qui demande lui-même à être entendu dans le cadre d’une procédure le concernant soit de droit, sans qu’il ne soit plus fait référence à sa capacité de discernement. Il recommande enfin de compléter l’article 338-1 du code de procédure civile pour prévoir que le mineur de dix ans et plus soit personnellement informé par le greffe de son droit d’être entendu.
  • Que toutes les structures qui accueillent ou prennent en charge des enfants se dotent d’outils d’évaluation de leur dispositif de participation des enfants et du recueil de leur parole, l’opinion de l’enfant devant être recueillie dans le cadre de l’évaluation de ces outils.
  • Que les pouvoirs publics fassent bénéficier les professionnels intervenant auprès des enfants d’une formation initiale et continue sur les droits de l’enfant en général, sur le droit à la participation en particulier, ainsi que sur l’écoute active et les stades de développement des enfants. Le rapport recommande également que les parents soient sensibilisés par tous moyens aux droits de l’enfant et à la participation des enfants.

On note qu’aucune association prétendant défendre les « droits des pères » ne figure dans la liste des associations auditionnées (p. 53) ni dans celle des contributions reçues (p. 54)…


  • Guerleau (Laurent), « 31 ans ! Acide “happy birthday” pour la C.I.D.E !!! », Égalité parentale, 19 novembre 2020.

  • Jeannelle (Jean-Louis), « Ce que #metoo fait à la littérature », Le Monde des Livres, nº 23597, 20 novembre 2020, pp. 4-5.

L’objectif de cette étude était de décrire, identifier et synthétiser les expériences d’aliénation parentale de parents victimes par rapport à leurs enfants. Cinquante-quatre parents victimes ont été interrogés. Deux thèmes pertinents se sont dégagés de leurs expériences : les parents victimes ayant souffert de violence familiale avant l’aliénation parentale et ce qu’ils ont vécu pendant l’aliénation parentale. Les praticiens du droit et de la santé mentale doivent être conscients que les parents victimes ont subi la perte – importante – de leurs enfants. Fait important, de nombreux parents ont été victimes de violence familiale avant la séparation et continuent de la subir après.



  • Séry (Macha), « Il était une fois la parité », Le Monde des Livres, nº 23597, 20 novembre 2020, p. 5.

  • Villiers-Moriamé (Aude), « En Argentine, un projet de loi pour légaliser l’IVG », Le Monde, nº 23597, 20 novembre 2020, p. 6.

Leonard John Warwick

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