Revue de presse du 9 novembre 2020

Revue de presse

Voir notre chronique du 14 octobre dernier.




Cette animation originale plaide auprès des mères séparées les avantages du partage des responsabilités parentales et du temps passé par chaque parent avec ses enfants. On la doit à Emma Johnson, animatrice du site Wealthy Single Mommy et fondatrice de l’organisation américaine Moms for Shared Parenting.



Bien que la pratique de l’avortement soit courante aux États-Unis, les femmes américaines font face à des obstacles de plus en plus importants pour y recourir, notamment en raison des restrictions législatives récemment adoptées dans certains états. Une équipe de chercheurs a voulu évaluer le lien entre ces restrictions et le taux d’avortement (défini comme le nombre d’avortements par an pour mille femmes) ainsi que le rôle éventuel de la distance par rapport à un établissement pratiquant au moins 395 avortements par an. Ils ont examiné les taux d’avortement de 1 178 comtés dans dix-huit états et ont utilisé des données sur les caractéristiques démographiques des comtés, l’emplacement des établissements et les restrictions à l’avortement pour les années 2000 à 2014 (durée médiane : 12,5 ans).

Le taux médian d’avortement a été de 2,89 pour mille femmes. Une législation très restrictive (définie comme comportant au moins trois des quatre types de restrictions en matière d’avortement) est associée à 0,48 avortement en moins pour mille femmes, soit une diminution de 17 % par rapport au taux médian d’avortement. Ajustée en fonction de la distance par rapport à un établissement pratiquant l’avortement, une législation très restrictive est associé à 0,44 avortement en moins pour mille femmes. Chaque mile (1 609,344 mètre) séparant d’un établissement pratiquant l’avortement est associé à 0,02 avortement en moins pour mille femmes. Le caractère plus ou moins restrictif de la législation n’est cependant pas significativement associé à la distance par rapport à un établissement pratiquant l’avortement.

Cette étude prouve donc l’évidence : une législation très restrictive est associée à un taux d’avortement plus faible…



BIS, nº 146, 9 novembre 2020Le service statistique ministériel de la direction générale des Collectivités locales a publié aujourd’hui une étude sur la part des femmes dans les conseils communautaires, qui complète celle parue le mois dernier sur les femmes dans les conseils municipaux.

Selon cette étude, et suivant la tendance observée dans les conseils municipaux, la part des femmes a progressé au sein des conseils communautaires à l’issue des élections municipales françaises de 2020 : elle atteint désormais 35,8 % (42,4 % au sein des conseils municipaux), soit une augmentation de 4,4 points (2,5 points pour les conseils municipaux) et un total de 22 352 femmes occupant une fonction de représentation au sein des 1 254 établissements publics de coopération intercommunale.

Les femmes sont plus présentes dans les établissements publics de coopération intercommunale des communes de mille habitants et plus, où les règles électives exigent que soit respectée la parité femme-homme. Plus la population de l’établissement public de coopération intercommunale est importante, plus les femmes sont nombreuses : il y a ainsi 39,1 % de femmes dans les conseils des intercommunalités de plus de 300 000 habitants. Leur progression est en revanche plus faible dans les établissements publics de coopération intercommunale regroupant des communes de moins de mille habitants, où les conseillers communautaires sont désignés selon un autre mode de scrutin.

Les femmes restent très minoritaires dans les fonctions les plus hautes au sein des établissements publics de coopération intercommunale : on ne dénombre que 140 femmes présidentes (11,2 %) sur l’ensemble des 1 254 établissements, et un peu plus d’un quart de femmes parmi les vice-présidents. Elles sont plus nombreuses à présider de petits établissements publics de coopération intercommunale que des grands : on compte 12,5 % de femmes présidant des établissements publics de coopération intercommunale de moins de 15 000 habitants, contre 8,7 % pour les établissements publics de coopération intercommunale de 100 000 à 300 000 habitants. Le nombre de présidentes a cependant doublé dans les 21 établissements publics de coopération intercommunale de plus de 300 000 habitants, passant de deux à quatre depuis le dernier scrutin. De façon générale, plus on s’éloigne de la fonction de président, plus les fonctions sont occupées par des femmes.

Les femmes sont moins représentées au sein des établissements publics de coopération intercommunale de l’est (27 % dans le département de la Haute-Saône) et du nord de la France. Leur part a même diminué en Corse. Elle a en revanche fortement augmenté en Bretagne, dans les départements d’outre-mer et dans les Pays-de-la-Loire. Il n’y a aucune femme présidente d’établissement public de coopération intercommunale dans trente départements.

Les femmes sont enfin plus nombreuses parmi les jeunes élus. Elles sont proches d’atteindre la parité (47 %) au sein des établissements publics de coopération intercommunale pour la classe d’âge de trente-cinq à trente-neuf ans. Le pourcentage de femmes baisse assez nettement au-delà de quarante-cinq ans, jusqu’à ne représenter que 19 % des élus de plus de soixante-quinze ans.



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