Revue de presse du 30 janvier 2020

Revue de presse





Rapport d’information nº 289Ce rapport présente les trois initiatives de la délégation du Sénat aux droits des femmes à l’occasion du 25 novembre dernier, date dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes.

Aboutissement du travail réalisé par la délégation dans le cadre du rapport d’information Violences, femmes et handicap : dénoncer l’invisible et agir ! présenté par Roland Courteau, Chantal Deseyne, Françoise Laborde et Dominique Vérien, une proposition de résolution en application de l’article 34-1 de la Constitution avait été déposée le 25 novembre 2019 pour appeler le Sénat à se mobiliser contre les violences faites aux femmes en situation de handicap. Elle a été adoptée à l’unanimité par le Sénat le 8 janvier dernier.

Se situant dans la logique du Grenelle de lutte contre les violences conjugales mis en place le 3 septembre 2019 par le Gouvernement pour réagir au nombre alarmant de « féminicides », la délégation a souhaité entendre le point de vue de représentants des courants philosophiques et des cultes, dont la réflexion avait été absente du Grenelle, au cours d’une table ronde sur les violences conjugales le 26 novembre dernier.

La délégation a également organisé le 28 novembre suivant une rencontre avec des acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes dans les territoires en crise. Six ans après une première réflexion qui avait fait l’objet du rapport d’information Pour que le viol et les violences sexuelles cessent d’être des armes de guerre, publié en décembre 2013, la délégation a constaté que cette barbarie – dont sont victimes des femmes de tous âges, mais aussi des hommes – n’avait pas régressé, en dépit du courage admirable des acteurs qui s’engagent contre ce fléau.


  • Cordier (Solène), « La droite conservatrice du Sénat a détricoté le projet de loi de bioéthique », Le Monde, nº 23346, 31 janvier 2020, p. 14.

Le Monde, nº 23346, 31 janvier 2020, p. 14


Comment être parent en prison ?

L’incarcération d’une mère ou d’un père engendre une séparation brutale avec les enfants, lesquels se trouvent alors exposés à de nombreux risques quant à leur bien-être émotionnel, physique, psychologique et social. Elle entraîne une limitation de l’exercice de la parentalité et rend problématique le maintien des liens enfants-parents. Comment rester parent malgré la détention ? Cette difficile question est abordée dans cet ouvrage du point de vue du droit, de la psychologie et de la sociologie. De la présentation de l’état du droit au recueil de la parole de parents en prison, approches fondamentales et données issues d’une recherche de terrain permettent de saisir au plus près la réalité et les problématiques spécifiques de la parentalité en prison. Le témoignage d’une personne adulte dont le père a été emprisonné durant toute son enfance offre une plongée dans le vécu des relations enfant-parent détenu. Les auteurs proposent aussi des points de repères pour améliorer et penser les pratiques professionnelles au regard des enjeux de l’accompagnement de la parentalité en prison, qui constitue un véritable défi pour les institutions.






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