Revue de presse du 9 juillet 2019

Revue de presse





Voir notre chronique du 17 mai dernier.


Rapport nº 2120/644

Clôturant les travaux de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques préalables à la révision de la loi de bioéthique, ce rapport présente l’évaluation du rapport de synthèse élaboré par le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé sur l’organisation des états généraux de la bioéthique, qui se sont tenus l’année dernière. Après un rappel du cadre de ces états généraux, ce rapport évalue la méthodologie suivie par le Comité consultatif national d’éthique et évoque sa présentation des enseignements à retirer pour les thèmes présentant une dimension médicale, scientifique ou technique ainsi que les pistes d’action retenues. Il formule en conclusion des interrogations et des recommandations, portant notamment sur les limites des enseignements qui peuvent être tirés des consultations réalisées et sur la coordination entre le Comité consultatif national d’éthique et l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.





  • Loraillère (Étienne), « À la Source », KTO TV, 9 juillet 2019.

Deux sujets d’intérêt sont abordés dans ce magazine d’actualité : la rencontre avec un pèlerinage de pères à Vézelay et l’intervention de Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, sur la révision des lois de bioéthique qui sera en débat parlementaire en septembre prochain.




De nombreuses études ont montré que le bien-être subjectif des personnes mariées était supérieur à celui des personnes non mariées. L’augmentation de la cohabitation soulève cependant la question de savoir si seul le mariage a des effets bénéfiques. Les auteurs de cette étude ont examiné les différences de bien-être subjectif entre femmes et hommes cohabitants et mariés, au milieu de leur vie (trente-huit à cinquante ans), en comparant l’Allemagne, l’Australie, la Norvège et le Royaume-Uni. Aucune différence entre cohabitation et mariage n’a été trouvée pour les femmes en Allemagne, ni pour les hommes en Norvège et au Royaume-Uni. Des différences significatives ont par contre été trouvées pour les femmes en Norvège et les hommes en Australie. Ces différences ont disparu après contrôle de la sélection en Australie, mais elles ont persisté pour les femmes norvégiennes tant que n’était pas prise en compte la satisfaction engendrée par la relation. Pour les femmes australiennes et britanniques, ainsi que pour les hommes allemands, celles et ceux ayant une moindre propension au mariage en bénéficieraient davantage. Les contrôles éliminent ces différences pour les hommes allemands, mais pas pour les femmes britanniques ; la prise en compte de la satisfaction engendrée par la relation réduit cependant les différences. Cette étude indique que les différences entre cohabitation et mariage tendent à disparaître dans tous les pays. La cohabitation ne serait qu’un symptôme de tensions économiques et psychologiques, et le mariage ne conduirait pas à un plus grand bien-être subjectif.



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