Dans une longue série de tweets diffusés aujourd’hui à propos des sites « masculinistes », notre twitoridienne préférée nous classe parmi les dinosaures notoires de la « mascusphère ». Nous la remercions pour ce compliment.
- « Aux États-Unis, la majorité des jeunes adultes en désaccord avec les démocrates sur l’avortement », Gènéthique, 16 janvier 2019.
Article archivé au format PDF (128 Ko, 1 p.).
- « La mission parlementaire veut ouvrir la PMA », 20 minutes, 16 janvier 2019, p. 4.
Article archivé au format PDF (293 Ko, 2 p.).
- Farré (Lídia), González (Libertad), « Does paternity leave reduce fertility? », Journal of Public Economics, Vol. 172, avril 2019 (en ligne le 16 janvier 2019), pp. 52-66.
L’introduction de deux semaines de congé de paternité payé en Espagne en 2007 a généré des retards dans la fécondité ultérieure. Les auteurs de cette étude ont utilisé de riches données administratives pour montrer que les parents qui avaient eu droit au nouveau congé de paternité avaient mis plus de temps à avoir un autre enfant que les parents qui n’y avaient pas eu droit. Ils montrent également que les couples éligibles les plus âgés ont été les moins susceptibles d’avoir un enfant supplémentaire dans les six années ayant suivi la réforme. Ils fournissent deux explications à ces effets négatifs sur la fertilité ultérieure : d’une part, la participation croissante des pères à la vie des enfants a conduit à une plus grande participation des mères au marché du travail, ce qui peut avoir augmenté le coût d’opportunité d’un enfant supplémentaire ; d’autre part, les auteurs ont constaté que les hommes manifestaient un désir de fécondité plus faible après la réforme, peut-être en raison de leur prise de conscience accrue des coûts de l’éducation des enfants, ou d’un déplacement des préférences de la quantité d’enfants vers la qualité.
Article archivé au format PDF (1.51 Mo, 15 p.).
- Martin (Servane), Serieyx (Yvon), « L’UNAF auditionnée par l’IGAS sur le congé parental d’éducation (PREPARE) », Union nationale des associations familiales, 16 janvier 2019.
Article archivé au format PDF (36 Ko, 2 p.).
- Mateus (Christine), « Pourquoi les Français font moins de bébés », Le Parisien, 16 janvier 2019.
Article archivé au format PDF (259 Ko, 2 p.).
- Pradel (Virginie), « Comment le matraquage fiscal et social des familles a fait chuter la natalité française », Le Figaro Vox, 16 janvier 2019.
Article archivé au format PDF (109 Ko, 3 p.).
- Rarick (Timothy), « Dad—A Girl’s First and Most Influential Love », Institute for Family Studies, 16 janvier 2019.
Article archivé au format PDF (48 Ko, 4 p.).
- Wood (Jonas), Neels (Karel), « Local Childcare Availability and Dual-Earner Fertility: Variation in Childcare Coverage and Birth Hazards Over Place and Time », European Journal of Population, Vol. 35, 16 janvier 2019, pp. 913-937.
L’hypothèse selon laquelle l’existence de services de garde d’enfants a un impact positif sur la fécondité dans le monde dit « développé » est acceptée depuis longtemps dans la littérature démographique. Alors que la participation des femmes au marché du travail crée une tension entre la vie familiale et la vie professionnelle, on estime que la disponibilité croissante de services de garde d’enfants dans de nombreux pays développés permet de concilier ces deux domaines de la vie en raison de coûts d’opportunité plus faibles et d’une meilleure compatibilité entre les rôles maternel et professionnel. Des études empiriques sur le lien entre l’existence de services de garde d’enfants et la fécondité débouchent cependant sur des résultats ambigus, sans compter les variations considérables dans la méthodologie appliquée. La présente étude a évalué la situation en Belgique, un pays au premier rang en ce qui concerne les services de garde d’enfants, avec des variations internes considérables. Les auteurs ont utilisé des données détaillées d’état-civil et de recensement pour les années 2000 et les ont combinées aux taux de couverture des services de garde d’enfants pour 588 municipalités, en tenant compte de la migration sélective et de la nature endogène des services de garde. Leurs résultats indiquent que l’existence de services locaux de garde d’enfants a des effets positifs clairs et substantiels sur la fécondité. L’étude quantifie cet impact et montre que, dans le contexte des très bas taux de fécondité affectant le monde dit « développé », l’extension continue des services de garde d’enfants peut être un outil fructueux pour stimuler la fécondité chez les couples disposant de deux revenus.
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Sébastien Laporte
- Buche (Vincent), « Poitiers : ce Mélusin milite pour le droit des pères », La Nouvelle République, 16 janvier 2019.
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