Plaidoyer pour l’équité parentale

Communiqué du SOS des Papas de France

Le SOS des Papas de France

Nous apportons tout notre soutien au mouvement Équité parentale / Papas modernes du 16 mai 2018, que nous rejoignons d’ailleurs au titre de membre des organisateurs nationaux.

La recomposition familiale, la féminisation de la société, font que la société évolue, et ces évolutions ont été phénoménales durant les cinquante dernières années. Les pères d’aujourd’hui sont beaucoup plus impliqués dans l’éducation de leurs enfants que ne l’ont été, par exemple, leurs grand-parents et leurs ancêtres. Ils n’hésitent plus à s’occuper de leurs enfants même en bas âge, suivre les devoirs, et transmettre leurs valeurs dans la gestion quotidienne de ceux-ci. Il est intolérable que la justice et les services sociaux ne constatent pas ce qui est devenu de fait dans la société civile.

La gestion des conflits est à la base de la cohésion de tout groupe social, et donc de toute société humaine. Dans ce cadre, nous sommes totalement atterrés devant l’état et donc les résultats lamentables de la justice familiale dans notre pays. Les statistiques du secteur, totalement catastrophiques, ne sont pas dignes d’un pays comme le nôtre et il est de notre devoir de citoyen de s’insurger de la réalité d’une telle situation.

Nous identifions les trois axes suivants pour tenter de contribuer à une amélioration globale de la situation :

  1. Il est nécessaire que les politiques cessent de reculer et de fuir leurs responsabilités, en acceptant de s’attaquer de front à ce problème qui pourrit la vie de dizaines de millions de nos concitoyens.
  2. Il est impératif que la justice applique les lois existantes sans idéologie et uniquement dans le respect de la volonté du législateur (et donc des représentants du peuple).
  3. Il est indispensable que tous les intervenants du terrain fassent leur travail (forces de l’ordre, services sociaux, etc.), et surtout qu’ils aient la volonté de le faire comme il le faut, et avec les moyens nécessaires.

Du côté du lobbying et des réseaux d’influences, nous regrettons de devoir constater l’inefficience et le manque de dynamisme chronique de la majeure partie des associations nationales existantes, alors que tant de gens souffrent et se situent dans l’urgence.

En raison de tout ceci, nous comprenons la volonté du mouvement populaire du 16 mai que nous rejoignons sans réserve dans le but de tenter de devenir acteur dans un secteur où plus rien ne se passe de tangible depuis plusieurs dizaines d’années, excepté une lente et inexorable dégradation de la situation à tous les niveaux.

Un enfant n’est ni une propriété, ni une source de revenus, ni un instrument de vengeance, et il va falloir que cela se sache. Rendez-vous donc le 16 mai 2018 devant tous les tribunaux de grande instance de France afin de contribuer à porter ce message auprès de tous.

Le SOS des Papas de France, le 15 mars 2018


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