À l’initiative de la sénatrice communiste Éliane Assassi, une proposition de loi (nº 545) « visant à inscrire le droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la constitution » a été déposée aujourd’hui au Sénat. Eu égard au calendrier électoral, ce texte a heureusement peu de chance d’aboutir, mais il conforte l’idéologie féministe dominante.
La prétendue « liberté des femmes à disposer de leur corps » ne saurait cacher qu’il s’agit en réalité de disposer non seulement du corps mais de la vie d’autrui et d’annihiler la paternité par tous les moyens pour instaurer la matria potestas. Par un curieux retour des choses, c’est maintenant la mater familias qui détient la vitæ necisque potestas sur ses enfants… et un jour, bientôt peut-être, sur leur père ?
Proposition de loi archivée au format PDF (66 Ko, 7 p.).