Laurence Rossignol en flagrant délit de mensonge et misandrie

Communiqué de presse de SOS PAPA

 

Interviewée la nuit dernière à Question d’info sur LCP, Laurence Rossignol a eu le toupet (à partir de 18:30) :

  • de nier les statistiques 2013 de la Chancellerie (la résidence alternée est toujours accordée à un père qui la souhaite quand la mère est d’accord, refusée dans plus de 75 % des cas si la mère s’y oppose, quel que soit l’age de l’enfant, y compris de moins de quatre ans). Elle prétend que cela n’est plus vrai quand les enfants sont sortis du bas âge. Pourtant SOS PAPA lui avait fait, à sa demande, la démonstration du contraire, sans recevoir la moindre objection.
  • prétendre que la résidence alternée n’intéresse pas les pères dans une proportion de 90 % (chiffre basé sur aucune enquête d’opinion) : peut-on systématiquement demander à grand frais de procédure quelque chose qu’on est quasi certain de se voir refuser ?! Laurence Rossignol mélange sciemment l’effet et la cause.
  • d’asséner que « cette question n’est qu’une question d’associations de pères ». Imagine-t-on sur un autre sujet un ministre de la France évacuer une question de discrimination au motif qu’elle ne serait qu’« une question de femmes » ?!

De fait, Laurence Rossignol est coutumière des assertions méprisantes, dès qu’il s’agit d’un sujet qui touche la paternité : le 14 avril 2015, elle avait pouffé de rire au nez du député Rémi Delatte en répondant à sa question sur l’aliénation parentale, qui ne serait qu’« une maladie purement française », alors que ce drame est reconnu internationalement, et en France par toutes les juridictions, jusqu’à la Cour de cassation [1].

Laurence Rossignol aura vraiment mérité le titre du Nouvel Observateur en février 2016 : « Ministre féministe, intitulé sexiste ».

Nous proposons, ce qui aura le mérite de la clarté et économisera la place sur les entêtes de lettre : Ministre de la Misandrie.

Jean Latizeau, Président de SOS PAPA

 

Note

1. Cf. Cour de cassation, Chambre civile 1, 28 septembre 2011, nº 10-23502 ; Cour de cassation, Chambre civile 1, 26 juin 2013, nº 12-14392.

Un commentaire

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  1. Comment la France puisse laisser une telle schizophrène donner son avis et délirer sur l’existence de l’aliénation parentale, niée par elle, mais pourtant reconnue en Cour de Cassation et à la Cour Européenne de Justice ?
    Est-ce comme cela que l’on traite le sujet le plus destructeur de familles ? Depuis 2.000 ans ?
    En niant la cause destructrice, celle de l’aliénation parentale ?
    Est-ce bien digne, de sa part, pour veiller au bien-être des familles en situations conflictuelles de séparations et de divorces ?

    Est-ce bien digne, de sa part, de laisser souffrir autant les enfants ? Et de ne pas réagir aux dégâts importants sur leur santé psychique… jusqu’à les affecter de troubles  »schizophrénique-paranoïde » ? Voire même de suicides ?

    Honte à la France ! Il ne faut pas rester à ne pas réagir !
    Il nous faut prévenir, de toute urgence… ET EN MASSE… le Président de la République !

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