Revue de presse du 2 mars 2022

Revue de presse





Céreq Bref, nº 419, 2 mars 2022Instauré en 2002, le congé de paternité durait à l’origine onze jours, jusqu’à la réforme de 2021 qui l’a porté à vingt-cinq jours. Il est présenté comme une mesure favorable à l’égalité entre femmes et les hommes, et non à la paternité en soi. La majorité des pères recourent à ce dispositif, mais environ trois sur dix n’exercent pas leur droit, ou pas totalement, notamment de jeunes pères. Quelques chiffres clés :

  • 87 % des jeunes pères en contrat à durée indéterminée prennent au moins partiellement leur congé paternité
  • Parmi les indépendants, seuls 18 % des jeunes pères ont pris la totalité de leur congé paternité
  • 67 % des travailleurs indépendants sondés n’ont pas pris leur congé paternité

Dans quelle mesure ce non-recours est-il lié à leur degré d’implication dans la sphère familiale ? Quels sont les facteurs pouvant limiter la prise du congé de paternité ? Cet article mobilise la dernière vague de l’enquête « Génération 2010 » pour explorer les déterminants du recours au congé de paternité chez les jeunes hommes devenus pères entre 2010 et 2017. Les jeunes pères ne sentent pas forcément légitimes à prendre leur congé paternité car ils ont souvent peur de perdre leur travail ou une partie de leur salaire.


Jean-Daniel Dijoux

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