Communiqué de presse d’Alliance Vita
À l’issue de la nouvelle lecture en commission spéciale, le texte demeure quasi identique à celui voté en seconde lecture par l’Assemblée, sans prendre aucunement en compte les apports éthiques du Sénat.
Comme l’a dénoncé Alliance Vita depuis le début de son examen, cette loi remet gravement en cause les droits des plus fragiles de notre société, en ignorant des principes fondamentaux d’écologie humaine, alors que le texte engage les générations futures et l’orientation de la recherche.
Pour Alliance Vita, à nouveau la majorité présidentielle a fait prévaloir l’intérêt d’adultes au détriment des droits de l’enfant avec l’institution d’une procréation médicalement assistée qui prive délibérément certains enfants de père. Elle s’est également obstinée à intensifier la manipulation du vivant, sans aucun principe de précaution. Des lignes rouges sont franchies mettant en danger l’intégrité même de l’espèce humaine avec la création de chimères animal/homme et d’embryons humains génétiquement modifiés.
Alliance Vita prend toutefois acte du rejet des amendements qui tentaient à nouveau de faire exploser l’encadrement de l’avortement en France en ajoutant un critère invérifiable de « détresse psychosociale » pour avoir recours à l’interruption médicale de grossesse, permettant d’avorter jusqu’au dernier jour de grossesse.
Cette mesure votée en catimini en plein été avait choqué des personnalités de tous bords par sa violence qui s’apparente à l’infanticide.
Alliance Vita demeure totalement mobilisé avec ses membres pour manifester opposition à ce projet de loi par attachement au droit des plus fragiles, par tout moyen légal.
Communiqué archivé au format PDF (363 Ko, 2 p.).
Texte adopté nº 4222 archivé au format PDF (264 Ko, 51 p.).