Communiqué de presse des Associations familiales catholiques
Si, aujourd’hui, le Gouvernement cherche à préserver certaines vies, d’autres sont malheureusement sacrifiées. Celles des enfants à naître. En 2019, 232 200 avortements ont été pratiqués, le record d’interruptions volontaires de grossesse depuis trente ans.
Le projet de loi de bioéthique qui reviendra au Sénat début février permettrait de recourir à l’interruption médicale de grossesse pour « détresse psychosociale » et la proposition de loi Gaillot, qui cherche à repousser encore les délais de l’interruption volontaire de grossesse, conduisent à généraliser et à banaliser l’avortement.
Une autre politique est possible : accompagnement des futures mères en difficultés, aides sociales, prévention par l’éducation affective et sexuelle, meilleure connaissance de la possibilité de recourir à l’accouchement sous secret, etc. Des pays comme l’Allemagne ont déjà pris ces mesures politiques et ont vu leur taux d’interruption volontaire de grossesse baisser.
Si la vie à naître n’est pas respectée, si elle est soumise à la tyrannie du désir, de la perfection ou de l’opportunité, c’est la famille et la société tout entière qui s’en trouvent atteintes. Ce n’est pas un sujet pour les seules femmes qui auraient recours à l’interruption volontaire de grossesse, c’est un sujet qui concerne toute la société.
Les Associations familiales catholiques s’engagent cette année encore avec la Marche pour la vie pour réaffirmer qu’une naissance est toujours une bonne nouvelle et que l’avortement ne sera jamais la réponse juste à une souffrance ou au manque de moyens.
Rendez-vous dimanche 17 janvier à 15 heures place du Trocadéro. Les personnes qui ne peuvent se déplacer en raison du couvre-feu sont invitées à se joindre à la manifestation par écran interposé. Les liens de connexion sont disponibles sur le site de la Marche pour la vie.
Communiqué archivé au format PDF (221 Ko, 1 p.).