Revue de presse du 11 novembre 2020

Revue de presse

  • Courriel d’information (Droits du parent et de l’enfant), nº 6, 11 novembre 2020.







22 % des femmes en âge de procréer utilisaient une contraception hormonale en 2019 dans le monde, avec une hausse du recours aux contraceptifs injectables, aux dispositifs intra-utérins, aux implants et aux patchs. Une équipe de chercheurs américains et danois a évalué les liens entre l’utilisation prégravide de méthodes contraceptives et la fécondabilité ultérieure en menant une étude sur 17 954 femmes ayant essayé de concevoir un enfant entre 2007 et 2019. Les participantes avaient communiqué au début de l’étude leurs antécédents en matière de contraception, leurs caractéristiques médicales et personnelles, ainsi que leur style de vie. Elles ont ensuite eu à répondre à des questionnaires de suivi bimensuels pendant une période de douze mois ou jusqu’à ce qu’elles déclarent être enceintes.

10 729 grossesses ont finalement été enregistrées au cours de 66 759 cycles menstruels d’observation. 56 % des femmes avaient conçu un enfant au bout de six cycles de suivi, 77 % au terme de douze. Environ 38 % (6 735) des participantes avaient récemment utilisé des contraceptifs oraux, 31 % (5 497) avaient utilisé des méthodes barrières (diaphragme, préservatifs, etc.) et 13 % (2 398) avaient utilisé des méthodes contraceptives réversibles à action prolongée (un stérilet au cuivre pour 4 %, un stérilet hormonal pour 8 %). Celles qui avaient récemment arrêté d’utiliser un anneau vaginal, certaines méthodes contraceptives réversibles à action prolongée ou des contraceptifs oraux ont connu des retards à court terme dans le retour de la fertilité par rapport aux utilisatrices de méthodes barrières. Les utilisatrices de contraceptifs injectables ont eu le plus long délai de retour à une fertilité normale (cinq à huit cycles menstruels), suivies par les utilisatrices de patchs contraceptifs (quatre cycles), les utilisatrices d’anneau vaginal et de contraceptifs oraux (trois cycles) et les utilisatrices de dispositifs intra-utérins (stérilets) et d’implants (deux cycles). L’utilisation de contraceptifs injectables est par ailleurs associée à une diminution de la fécondité par rapport à l’utilisation de méthodes barrières. La durée d’utilisation des méthodes contraceptives hormonales n’est pas associée à la fécondabilité.

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