Revue de presse du 27 août 2020

Environ 300 000 victimes se sont rendues dans une association d’aide aux victimes en 2019, ce qui représente une part très faible de l’ensemble des victimes et des deux millions de celles passées par la justice. 71 % de ces usagers d’associations d’aide aux victimes étaient des femmes, soit davantage que parmi l’ensemble des victimes. 23 % des victimes usagères d’associations d’aide aux victimes avaient été victimes d’atteinte aux biens et 77 % d’atteinte à la personne. 18 % de ces victimes d’atteinte à la personne avaient subi des violences sexuelles, dont 91 % étaient des femmes.

Les trois quarts des victimes ont établi elles-mêmes le premier contact avec l’association. Plus de neuf victimes sur dix avaient déjà eu par ailleurs au moins un entretien plus poussé qu’une simple prise de contact avec un intervenant de l’association.

25 % des victimes s’étant rendues dans une association d’aide aux victimes y ont bénéficié d’une aide administrative, 49 % d’une aide juridique et 45 % d’une aide psychologique. Ces aides n’étant pas exclusives, 6 % des victimes ont bénéficié de ces trois types d’aides. L’aide jugée la plus utile a été l’aide juridique pour les victimes d’atteinte aux biens, et l’aide psychologique pour les victimes d’atteinte à la personne.

64 % des victimes usagères d’associations d’aide aux victimes se disent très satisfaites de l’aide globale apportée par l’association, 27 % assez satisfaites, 3 % plutôt pas satisfaites et 3 % pas du tout satisfaites, 2 % ne se prononçant pas. Le solde de satisfaction – la différence entre le taux de satisfaits et de non-satisfaits – est donc de 87 points. Ce solde est plus élevé chez les victimes d’atteinte aux biens que chez les victimes d’atteinte à la personne – 91 points contre 85 points.

Parmi les usagers des associations d’aide aux victimes, neuf victimes d’atteinte aux biens sur dix ont déposé plainte, contre huit victimes d’atteinte à la personne sur dix.

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