- « Tennessee gov to do “whatever it takes” in abortion fight », The Daily Mail, 14 juillet 2020.
Article archivé au format PDF (72 Ko, 3 p.).
- Canfield (Ken), « All Dads Face Difficulties. Are You Ready? », fathers.com, 14 juillet 2020.
Article archivé au format PDF (117 Ko, 4 p.).
- Gupta (Poorvi), « Same-sex marriage gets a push in India, but some in queer community feel other rights require more urgent attention », First Post, 14 juillet 2020.
Article archivé au format PDF (135 Ko, 4 p.).
- McGuire (Peter), « Stateless children and parents who are legal “strangers”: the Irish families left in limbo », The Journal, 14 juillet 2020.
Article archivé au format PDF (821 Ko, 16 p.).
- VerBruggen (Robert), « The Culture War in the Tax Code », Institute for Family Studies, 14 juillet 2020.
Article archivé au format PDF (132 Ko, 4 p.).
- Vollset (Stein Emil), et alii, « Fertility, mortality, migration, and population scenarios for 195 countries and territories from 2017 to 2100: a forecasting analysis for the Global Burden of Disease Study », The Lancet, 14 juillet 2020.
La connaissance des tendances démographiques potentielles est essentielle pour anticiper et planifier l’évolution des besoins en ressources et en soins, des perspectives économiques et environnementales ainsi que celle des structures d’âge. Les modèles de fécondité future sont un élément clé pour l’estimation de la taille future de la population, mais ils sont entourés d’une incertitude substantielle et leurs méthodologies divergent, ce qui entraîne d’importantes différences dans les projections de la population mondiale, alors que l’évolution de la structure par âge et de la taille de la population peut avoir de profondes répercussions économiques, géopolitiques et sociales dans de nombreux pays. Les auteurs de cette étude – financée par la Bill & Melinda Gates Foundation – ont développé de nouvelles méthodes de prévision de la fécondité, de la mortalité, des migrations et de la population. Ils ont également évalué les effets économiques et géopolitiques potentiels des futurs changements démographiques.
Le taux de fécondité dans le scénario de référence a été estimé à 1,66 en 2100. La population mondiale devrait culminer en 2064 à 9,73 milliards et baisser à 8,79 milliards en 2100 dans ce même scénario. Les projections de référence pour les cinq plus grands pays en 2100 sont : 1,09 milliard pour l’Inde, 791 millions pour le Nigéria, 732 millions pour la Chine, 336 millions pour les États-Unis et 248 millions pour le Pakistan. Les résultats montrent également que la structure par âge va changer dans de nombreuses régions du monde ; il y aurait globalement 1,70 milliards de personnes de moins de vingt ans et 2,37 milliards de personnes âgées de plus de soixante-cinq ans en 2100. 151 pays devraient avoir un taux de fécondité inférieur au seuil de renouvellement des générations (2,1) d’ici 2050, et 183 d’ici 2100. Toujours dans le scénario de référence, vingt-trois pays – dont l’Espagne, le Japon et la Thaïlande – devraient voir leur population diminuer de plus de 50 % de 2017 à 2100 ; la population chinoise devrait ainsi décliner de 48 %. Selon les prévisions du scénario de référence, la Chine deviendrait la plus grande puissance économique d’ici 2035, mais les États-Unis devraient reprendre leur place en 2098. Des scénarios alternatifs suggèrent cependant que la réalisation des objectifs de développement durable en matière de contraception et d’éducation promus par la Bill & Melinda Gates Foundation se traduirait par une population mondiale de seulement 6,29 milliards en 2100.
Ces résultats montrent que les tendances continues de l’accès à la contraception et du niveau de scolarité des femmes devraient accélérer la baisse de la fécondité et ralentir la croissance démographique. Un taux de fécondité durablement inférieur au seuil de renouvellement des générations dans de nombreux pays – dont la Chine et l’Inde – aurait cependant d’importantes conséquences économiques, environnementales, géopolitiques et sociales.
Article archivé au format PDF (2.13 Mo, 22 p.).