Question sur les conséquences internationales des divorces par acte d’avocat

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 1 S (Q), 2 janvier 2020

Raynal (Claude), Question écrite nº 13688 à la ministre de la justice sur les conséquences internationales des divorces par acte d’avocat [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 1 S (Q), 2 janvier 2020, p. 11].

Claude Raynal (© D.R.)

Claude Raynal (© D.R.)

M. Claude Raynal attire l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice sur les conséquences des divorces par acte d’avocat lorsque l’un des époux est binational.

En effet, l’article 229-1 du code civil prévoit que l’acte finalisé par l’avocat doit être déposé aux minutes d’un notaire pour recevoir sa force exécutoire.

Or, de nombreux pays ne reconnaissent pas l’enregistrement chez le notaire comme pouvant donner lieu à un exequatur.

Dans cette hypothèse, le divorce n’est alors pas opposable à l’étranger où il ne produit aucun effet.

Dès lors, les époux se retrouvent divorcés en France, et mariés à l’étranger, situation ubuesque pouvant avoir des conséquences juridiquement problématiques.

Face à cette situation qui fragilise ce type d’acte, il souhaiterait connaître les solutions envisagées pour sécuriser à l’international le divorce par acte d’avocat.


Faire un don

Totalement indépendant, ne bénéficiant à ce jour d’aucune subvention publique et ne vivant que de la générosité privée, P@ternet a besoin du soutien de ses lecteurs pour continuer, et se développer. Si cet article vous a intéressé, vous pouvez soutenir P@ternet grâce à un don ponctuel en cliquant sur l’image ci-dessous.

helloasso

Laissez un commentaire (respectez les règles exposées dans la rubrique “À propos”)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.