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- Hawkins (Alan J.), VanDenBerghe (Betsy), « Time for Fresh Thinking on Early Marriage », National Review, 1er novembre 2018.
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- Kawaishi (Héloïse), « L’incompétence du juge français pour statuer sur le nom d’usage d’enfants mineurs résidant à l’étranger », Village de la Justice, 1er novembre 2018.
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- Keenan (Lynn), Kerr (Tyson), Duane (Marguerite), « Systematic Review of Hormonal Contraception and Risk of Venous Thrombosis », The Linacre Quarterly, Vol. 85, nº 4, 1er novembre 2018, pp. 470-477.
Largement utilisée dans le monde, la contraception hormonale accroît cependant le risque de formation de caillots sanguins dans les jambes et les poumons (embolie pulmonaire, thrombose veineuse cérébrale ou profonde). Afin de fournir un aperçu actuel et complet de ce risque, les auteurs de la présente étude ont procédé à une recherche dans la base bibliographique PubMed du début jusqu’à avril 2018, ainsi qu’à une recherche manuelle à partir de revues systématiques antérieures. Ils ont sélectionné des recherches originales publiées en anglais évaluant le risque de thrombose veineuse objectivement confirmé chez les femmes en bonne santé utilisant une contraception hormonale – par voie orale ou non orale – par rapport aux non-utilisatrices, ne retenant que les études rapportant au moins vingt événements. 1 962 publications ont été trouvées grâce à cette stratégie de recherche. Trois examinateurs indépendants ont extrait les données des études sélectionnées.
Les utilisatrices de contraception orale avec du lévonorgestrel ont un risque accru de thrombose veineuse dans une fourchette de 2,79 à 4,07, tandis que d’autres préparations hormonales orales augmentent le risque de 4 à 48,6. Les dispositifs intra-utérins au lévonorgestrel n’augmentent pas le risque. Les anneaux vaginaux étonogestrel/éthinylestradiol augmentent le risque de 6,5. Les patchs norelgestromine/éthinylestradiol augmentent le risque de 7,9, les implants sous-cutanés d’étonogestrel de 1,4 et l’acétate de médroxyprogestérone de 3,6. Le risque de thrombose veineuse mortelle est multiplié par 18,8 chez les femmes âgées de quinze à vingt-quatre ans.
Les utilisatrices de contraception hormonale ont un risque accru de thrombose veineuse par rapport aux non-utilisatrices. 300 à 400 jeunes femmes en bonne santé mourraient chaque année aux États-Unis à cause de la contraception hormonale. Les femmes devraient être informées de ces risques et se voir offrir une éducation aux méthodes de planification familiale basées sur la connaissance de la fécondité.
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