Revue de presse du 25 juin 2018

Revue de presse

  • Schurer (Stefanie), et alii, « Baby Bonuses and Early-Life Health Outcomes: Using Regression Discontinuity to Evaluate the Causal Impact of an Unconditional Cash Transfer », 32nd Annual Conference of the European Society for Population Economics, 25 juin 2018.

Selon cette étude publiée aujourd’hui par l’Institut national de la statistique et des études économiques, 2 900 enfants de moins d’un an sont décédés en France en 2016, soit un taux de mortalité infantile de 3,7 décès pour 1 000 naissances vivantes – 3,5 ‰ hors départements d’outre-mer (où la mortalité infantile est plus élevée). Ce taux est stable depuis 2005 et correspond à la moyenne des pays de l’Union européenne.

La mortalité infantile était de 143 ‰ au début du XXe siècle, puis a décru régulièrement et très fortement. La saisonnalité était très marquée entre 1960 et 1990, avec plus de décès en hiver, mais tend désormais à disparaître.

La mortalité infantile se concentre dans les premiers jours de la vie : la moitié des enfants décédés avant leur premier anniversaire ont vécu moins d’une semaine. Cette mortalité néonatale précoce – décès avant le septième jour – augmente régulièrement depuis 2011, où 1,59 ‰ des naissances étaient concernées, contre 1,83 ‰ en 2016 – soit environ la moitié des décès survenus avant un an.

L’Europe présente une mortalité infantile moyenne de 3,6 ‰. La Finlande a le taux le plus faible (1,9 ‰), Malte et la Roumanie ont les taux les plus élevés (plus de 7 ‰). La France est quasiment la seule à ne pas avoir progressé depuis 2005 : l’Espagne est passée de 3,7 ‰ à 2,7 ‰ et la Finlande de 3 ‰ à 1,9 ‰.



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