Revue de presse du 16 janvier 2018

Revue de presse

  • « 7 000 mariages de moins en 2017 », Le Monde, nº 22710, 17 janvier 2018, p. 6.

Le Monde, nº 22710, 17 janvier 2018, p. 6





  • « Les grandes lignes de la réforme de la justice », La République des Pyrénées, nº 22245, 16 janvier 2018, p. 39.



Insee Première, nº 1683, 16 janvier 2018Selon les estimations de l’Institut national de la statistique et des études économiques publiées aujourd’hui, la France comptait 67,2 millions d’habitants au 1er janvier 2018. Sa population a augmenté de 233 000 personnes au cours de l’année dernière, soit une hausse de 0,3 %. Comme les années précédentes, cette progression, de plus en plus modérée, est principalement due au « solde naturel », c’est-à-dire la différence entre les nombres de naissances et de décès, bien que ce solde soit historiquement bas : avec + 164 000, il est même le plus faible enregistré depuis l’après-guerre.

767 000 bébés sont nés en France en 2017, soit 17 000 de moins qu’en 2016, ce qui s’explique notamment par la croissance de l’âge moyen à la maternité, qui a atteint 30,6 ans en 2017. Passé sous la barre des deux enfants par femme en 2015 (1,96), l’indicateur conjoncturel de fécondité est également en recul pour la troisième année consécutive et s’est établi à 1,88 enfant par femme en 2017 (1,92 en 2016) ; il reste néanmoins le plus élevé d’Europe. Cette diminution s’explique principalement par une baisse de la fécondité des femmes de 25 à 34 ans, les plus fécondes, qui n’est plus compensée par la fécondité des femmes de plus de 35 ans, restée stable.

La baisse de ces deux indicateurs (fécondité, naissances) pour la troisième année consécutive a été abondamment commentée dans la presse (voir par exemple ci-dessus l’éditorial du Monde d’aujourd’hui – daté du 17 janvier 2018). La baisse de la fécondité a des conséquences sur les politiques publiques, notamment l’équilibre des retraites qui, selon le Conseil d’orientation des retraites, repose aujourd’hui sur une fécondité de 1,95 enfant par femme.

603 000 personnes sont décédées en 2017, soit 9 000 de plus qu’en 2016 (soit + 1,5 %). Le nombre de décès reste élevé du fait de l’arrivée des générations nombreuses du baby boom à des âges de forte mortalité. L’épidémie de grippe hivernale a également accru le taux de mortalité des personnes âgées.

La population française vieillit, les plus de 65 ans représentant 19,6 % de la population au 1er janvier 2018 (19,2 % en 2017). L’espérance de vie à la naissance reste stable pour les femmes et progresse pour les hommes. Elle s’établit à 85,3 ans pour les femmes et 79,5 ans pour les hommes. L’écart entre les femmes et les hommes continue donc de se réduire.

La France vieillit, les naissances baissent, alors que toutes les enquêtes menées par l’Union nationale des association familiales démontrent que le désir d’enfant des Français reste intact et qu’ils souhaitent agrandir leur famille…

228 000 mariages ont été célébrés en 2017, dont 7 000 entre personnes de même sexe. Pour les mariages entre personnes de sexe différent, les femmes se marient en moyenne à 35,6 ans et les hommes à 38,1 ans. Le nombre de pactes civils de solidarité a continué d’augmenter en 2016, atteignant 192 000.

Bilan démographique 2017


  • Collectif, « Enquête sur la génération “J’ai le droit” », Le Parisien, nº 22820, 16 janvier 2018, pp. 2-3.

  • Collectif, Il Signore è vicino a chi ha il cuore ferito. Nota pastorale su Amoris lætitia, Torino, Conferenza episcopale regionale del Piemonte e Valle d’Aosta, 16 janvier 2018 (traduction française : La Documentation catholique, 9 mars 2018).

  • Collectif, « Les taux de fécondité européens à la lumière des politiques familiales », Le Monde, nº 22710, 17 janvier 2018, p. 7.


  • Dupont (Gaëlle), « L’espérance de vie des femmes en léger recul », Le Monde, nº 22710, 17 janvier 2018, p. 6.
  • Dupont (Gaëlle), « Natalité : la fin de l’exception française ? », Le Monde, nº 22710, 17 janvier 2018, p. 6.


  • Herzberg (Nathaniel), « Au laboratoire, une femme n’est pas un homme », Le Monde Science & médecine, nº 22710, 17 janvier 2018, p. 8.

Le Monde Science & médecine, nº 22710, 17 janvier 2018, p. 8


  • Jacquin (Jean-Baptiste), « Emmanuel Macron ne veut pas d’un parquet indépendant », Le Monde, nº 22710, 17 janvier 2018, p. 11.

Insee Première, nº 1682, 16 janvier 20187 % des personnes vivant en couple étaient pacsées en 2016 en France. Cette forme d’union est bien moins fréquente que le mariage, largement prédominant, et l’union libre. Le type d’union varie fortement avec l’âge des conjoints, leur niveau de diplôme, leur nombre d’enfants, le fait d’être immigré. Il varie aussi avec le département de résidence. Ainsi, le pacte civil de solidarité est plus présent dans les départements du Sud-Ouest et sur la façade atlantique. Le mariage reste plus fréquent sur la moitié est du territoire. Des différences existent aussi entre les grandes villes : le pacte civil de solidarité et l’union libre sont plus fréquents dans les métropoles estudiantines. Les jeunes de moins de trente ans contractualisent plus souvent leur union par un mariage dans les départements franciliens hors Paris, de la bordure orientale du littoral méditerranéen et de l’est de la région Auvergne-Rhône-Alpes.


Insee Flash Île-de-France, nº 30, 16 janvier 2018

L’Île-de-France est restée relativement épargnée par la baisse des naissances comme par la hausse des décès en 2016. L’excédent naturel de la région a ainsi contribué à hauteur de 63 % à l’excédent naturel métropolitain. L’Île-de-France est l’une des régions les plus fécondes de la France métropolitaine et celle où l’on vit le plus longtemps.

Francesco Arcuri vs Juana Rivas





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