L’avortement reste un drame fondamental

Communiqué de presse des Associations familiales catholiques

Associations familiales catholiques

Marche pour la vieLe 21 janvier prochain, quarante-trois ans après le vote de la loi Veil, les Associations familiales catholiques appellent à rejoindre la Marche pour la Vie pour appeler au respect de toute vie humaine et redire que l’avortement reste un drame pour notre pays et qu’une autre politique de santé publique pourrait être développée.

Il y a eu officiellement, en 2016, 211 900 avortements (DREES, Études & Résultats, juin 2017, nº 1013), soit une IVG pour quatre naissances vivantes. Une grossesse sur cinq s’est donc terminée par un avortement en France.

Peut-on se satisfaire de ces chiffres, stables depuis quinze ans, alors que l’IVG est en baisse chez nos voisins allemands qui recourent deux fois moins à l’avortement que nous le faisons ? Comment l’expliquer alors que la couverture contraceptive des femmes françaises est l’une des plus importantes au monde [1] ? N’y a-t-il pas là un échec massif d’une politique de santé publique monolithique ?

Le rapport de l’IGAS de 2009 reconnaissait déjà que « la diffusion massive de la contraception n’a pas fait reculer le nombre des IVG ». Quels réajustements ont-ils été entrepris depuis neuf ans par les ministres de la santé successifs pour adapter notre politique de santé reproductive à nos besoins ?

Les Associations familiales catholiques rappellent que des mesures concrètes peuvent être développées à l’intérieur du cadre législatif actuel :

  • L’éducation affective et sexuelle doit être développée tout au long de la scolarité, en application de la loi [sic – lire : circulaire] de 2003, en lien avec les parents. Les associations qui y contribuent doivent être soutenues.
  • Les populations à risque de recourir à l’IVG sont à identifier, afin de lutter contre les facteurs de risque (décrochage scolaire, précarité, mal logement…).
  • La politique familiale doit permettre à chaque foyer d’accueillir et d’élever le nombre d’enfants qu’il désire (allocations, gardes, fiscalité allégée…).
  • Les couples qui le souhaitent doivent bénéficier d’un accompagnement et de soutien (préparation au mariage civil, conseil conjugal…).

Mieux accueillir l’enfant à naître est une priorité qui nous oblige à une prise de conscience et à un engagement courageux. Les Associations familiales catholiques sont disponibles pour y contribuer et le rediront le 21 janvier prochain en participant à la Marche pour la Vie.

Note

1. 66 % des femmes qui ont recours à l’IVG ont un moyen contraceptif. Rapport IGAS 2009.


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