À la suite de la publication de son enquête sur les inégalités entre les femmes et les hommes dans la société française le 30 octobre dernier, la Fondation Jean-Jaurès a organisé ce soir une rencontre publique autour de quatre intervenants : Nadège Azzaz, conseillère régionale d’Île-de-France ; Jérôme Fourquet, directeur du département Opinon et stratégie d’entreprise de l’Ifop ; Dominique Meurs, chercheur associé à l’Institut national d’études démographiques, professeur à l’Université de Paris-X ; Marlène Schiappa, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes.
C’est avec une abnégation remarquable, servie par une force mentale tout autant digne d’éloge, qu’un de nos camarades, Florian, a enduré pendant une bonne partie de cette soirée mondaine la logorrhée féministe et misandre desdits intervenants, afin de pouvoir poser une simple question à Marlène Schiappa :
« Vous avez créé le concept de “plafond de mère”. Est-ce que vous ne pensez pas qu’il y a un “plafond de père” ? En 2014, vous avez signé une pétition à titre personnel pour promouvoir la résidence alternée. Est-ce que c’est un sujet toujours d’actualité pour vous ? Est-ce que vous comptez la soutenir ou la favoriser, ou est-ce quelque chose que vous mettez de côté ? »
La réponse est venue quelques minutes plus tard :
« En ce qui concerne la résidence alternée, effectivement, c’est un engagement, une position personnelle que j’ai prise avant d’être nommée au gouvernement. Je vous rassure, je n’ai pas changé de position en rentrant au gouvernement : je suis toujours, à titre personnel, favorable au principe de résidence alternée, parce que je pense qu’effectivement il faut impliquer les pères dans le partage des tâches familiales. J’ai juste une réserve sur la résidence alternée, c’est que je pense qu’elle doit tomber – et là, c’est vraiment une position personnelle que j’exprime, ce n’est pas un sujet qui est à l’ordre du jour au niveau du gouvernement – mais je pense que la résidence alternée doit tomber dès lors qu’il y a violence, y compris violence conjugale, et non en direction de l’enfant, parce que je ne crois pas qu’on peut être un bon père si on frappe la personne avec qui l’on vit. Mais sinon, sur le principe, je suis bien évidemment favorable à ce que les parents se partagent équitablement les responsabilités d’éducation de leurs enfants. »
Question posée vers 1:40:50, réponse vers 1:46:20 :
Dénigrer plus de la moitié de la population (les pères mais aussi toutes les femmes autour d’eux), n’est que calomnie et diffamation inacceptables
Comme disait Coluche, nous sommes tous égaux, mais certain(es) sont plus égaux que les autres…
Le féministe n’est donc pas pour l’égalité.
Elle ne peut dire l’inverse puisque le discours des féministes c’est l’égalité entre les femmes et les hommes, mais dans les faits les pères (les hommes) sont toujours les dindons de la farce.
Les papas n’ont pas besoin de cette dame pour être investis de leur rôle.
Poser la question : « les juges sont-ils irresponsables ? », c’est faire de la politique. Ceux qui sont dans le vrai discours (en général les pères victimes) ne posent pas de questions et affirment haut et fort que les juges aux affaires familiales sont de purs criminels : qui commettent des crimes contre l’humanité. Il y a donc les tièdes (nombreux) et les autres (une petite poignée). Mais quand cette petite poignée sera découverte il sera trop tard.
Vous vous dites favorable à la garde alternée, ça urge ! Un an que je ne vois pas ma fille sur dénonciations calomnieuses de la mère adoubée par des juges aux affaires familiales flouées ou novices ! Nous pères, désireux d’élever nos enfants, sommes des milliers en France dans des cas similaires. Nos vies sont chamboulées, souvent pour ne pas dire toujours. Les papas se retrouvent dans la précarité, obligés de régler une pension alimentaire non choisie, de quitter le domicile conjugal etc. Ça suffit !
Ce qui est étonnant dans son discours, c’est qu’elle parle de violences conjugales mais oublie de dire que souvent, dans les cas les plus fréquents, c’est la femme qui violente l’homme et lui inflige toutes sortes de sévices (psy, physique, misère sociale, etc.).
Son discours est unilatéral comme si l’homme devait toujours être puni en cas de violences conjugales, alors qu’en réalité ce terme signifie violences à double sens : la femme est autant voire plus violente que l’homme, qui souvent ne fait que se défendre ; en se défendant, il devient coupable de s’être défendu, c’est le monde à l’envers !
Je suis d’accord avec Didier. Les femmes sont toutes aussi violentes que les hommes. Si ce n’est plus. La garde alternée devrait être la norme.