Revue de presse du 24 mai 2017

Revue de presse


  • « Le Haut Conseil à l’égalité dénonce le non-respect de la parité des candidatures aux élections législatives », Le Figaro, nº 22639, 24 mai 2017, p. 8.

Le Figaro, nº 22639, 24 mai 2017, p. 8


  • Birnbaum (Jean), « François Sureau : “L’avocat, cette chimère, ne produit guère d’œuvres immortelles” », Le Monde des livres, nº 22507, 25 mai 2017, p. 2.

Document d’études, nº 210, 24 mai 2017La mesure de la sensibilité de l’offre de travail des femmes est un champ d’analyse peu unifié, laissant de nombreuses questions méthodologiques et empiriques ouvertes. Cet article dresse dans une première partie un panorama des méthodes adoptées afin de donner des points de repère pour aider à la compréhension des stratégies d’estimation retenues dans les travaux empiriques. La deuxième partie fournit une synthèse des estimations récentes de l’élasticité de l’offre de travail des femmes en France ; elle identifie les principaux résultats convergents et les questions restant en suspens.

L’offre de travail des femmes fait l’objet d’une abondante littérature empirique, mais ses élasticités sont peu souvent explicitées. Leur estimation par des approches structurelles a l’avantage d’être non biaisée et généralisable, mais elle repose souvent sur une description simplifiée de l’environnement décisionnel. L’estimation à partir de quasi expériences, lors de la mise en place ou de la réforme de mesures publiques, est robuste, elle requiert un nombre limité d’hypothèses, mais son champ d’application est restreint aux mesures impliquant des changements exogènes ou s’en rapprochant, et les résultats ne sont en général pas transposables à des populations plus larges que celles étudiées.

Les élasticités calculées pour la France au cours des quinze dernières années à partir de modèles structurels sont pour la plupart issues d’offres de travail à choix discret. Bien que les diverses spécifications adoptées dans les études conduisent à une relative dispersion des valeurs, les résultats convergent sur plusieurs points : l’offre de travail des femmes est plus élastique à leur salaire que celle des hommes, elle est plus élevée pour les femmes en couple et les mères de jeunes enfants que pour les femmes seules et les femmes sans enfant. Les résultats divergent en revanche sur la sensibilité de l’offre de travail des femmes en couple à l’offre de travail de leur conjoint, ce qui témoigne des difficultés à modéliser les interactions stratégiques au sein des ménages.


  • Collectif, « Amoris Lætitia – Lettre pastorale des évêques de Belgique », Bruxelles, Déclarations des évêques de Belgique (Nouvelle série), nº 42, 24 mai 2017.

  • Dautresme (Isabelle), « La réussite dans le supérieur, une affaire de famille », Le Monde Universités & grandes écoles, nº 22507, 25 mai 2017, p. 5.

  • Leclair (Agnès), Schiappa (Marlène), « Verbaliser le sexisme, comme les autres crimes et délits », Le Figaro, nº 22639, 24 mai 2017, p. 11.

Femmes et maris diffèrent dans leur évaluation de la qualité de leur mariage, l’appréciation du mari se révélant généralement meilleure que celle de sa femme. Les perceptions des époux ont cependant tendance à être significativement corrélées les unes aux autres. Des recherches ont déjà été menées sur l’existence et les implications des différences entre les sexes quant à l’évaluation de la qualité du mariage, mais elles se sont peu portées sur les similitudes des époux dans leurs perceptions. Elles ont notamment omis d’examiner dans quelle mesure les évaluations de la qualité de leur mariage faites par les conjoints peuvent être liées et s’influencer mutuellement. L’auteur de cette étude a donc analysé les données se rapportant à 209 couples mariés ayant participé aux deux premières vagues du Disability and Use of Time Supplement de la Panel Study of Income Dynamics (2009-2013). Il a testé la théorie de la contagion émotionnelle et sociale en examinant si les appréciation de chacun des époux sur la qualité de leur mariage à son début permettaient de prédire leurs appréciations quatre ans plus tard. Les résultats ont confirmé la validité de la théorie : les maris ont déclaré une meilleure qualité matrimoniale que leurs épouses tant en 2009 qu’en 2013 ; l’appréciation du mariage à son début est significativement liée à celle faite quatre ans plus tard par chacun des époux ; il n’y a aucune différence dans les effets selon le sexe.

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