Communiqué de presse de SOS PAPA
Nous reproduisons-là à dessein le titre d’un article du Nouvel Obs, évidemment peu suspect d’être anti-gouvernemental.
Nous étions déjà étonnés que depuis 2012 puisse exister un ministère « des droits des femmes » au nom totalement « genré ». Cette fois nous avons la ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes.
Dit ainsi, on ne peut mieux suggérer que la famille et les enfants n’auraient strictement rien à voir avec les hommes et les papas. Les quelques contacts passés, très subreptices avec Mme Rossignol augmentent notre inquiétude, celle-ci ayant traité avec une certaine légèreté (nous ne rentrerons pas dans le détail par délicatesse) les évidences qui lui étaient pourtant présentées (statistiques de sa collègue ministre de la Justice) concernant la marginalisation systématique et systémique du lien père-enfant en cas de séparation : plus de 75 % de rejet d’un souhait de résidence alternée quand la mère s’y oppose ; 100 % d’acceptation quand la mère y consent.
Nous demandons :
- que Mme la ministre Rossignol nous reçoive au plus vite, avec l’espoir qu’elle nous rassure totalement et concrètement à ce sujet ;
- que le sommet de l’État procède au plus vite à une correction de l’intitulé du ministère de Mme Rossignol, par exemple : ministère de la Famille, de l’Enfance, de la Coparentalité, des Droits des femmes, et de l’équilibre du lien Père-Enfant.
Mme Rossignol aurait confirmé que l’intitulé présent est « un atout pour les femmes ».
À partir de là, il serait permis de penser qu’une telle sémantique relève au plus haut niveau d’un calcul électoraliste (au demeurant faux : cf. toutes les femmes dans la branche paternelle) visant le vote des femmes. L’exécutif aura à cœur, par une correction ad hoc de l’intitulé de ce ministère, de prouver le contraire.
Cela étant, SOS PAPA ne peut que s’étonner qu’aucun parti politique ne se soit jusqu’à présent offusqué à ce sujet.
Le président : Jean Latizeau
Communiqué archivé au format PDF (156 Ko, 1 p.).
