Revue de presse du 8 avril 2022

Revue de presse







Il est crucial de comprendre si le décès d’un parent augmente le risque de résultats scolaires défavorables afin de mieux soutenir les enfants qui vivent une telle expérience. Pour examiner si le décès d’un parent est associé à de moins bons résultats scolaires, indépendamment de facteurs propres à la famille, et si les enfants de certains âges sont particulièrement vulnérables au décès d’un parent, les auteurs de cette étude ont utilisé des données suédoises recueillies du 1er janvier 1990 au 31 décembre 2016. La cohorte est composée de près d’un million d’enfants (908 064) nés entre 1991 et 2000 et ayant vécu en Suède avant d’avoir atteint l’âge de dix-sept ans. Les analyses de ces données ont été effectuées en juillet 2021.

Ont été notamment mesurés l’éligibilité à l’enseignement secondaire supérieur à la fin de l’école obligatoire à l’âge de quinze ou seize ans ainsi que les notes scolaires moyennes (scores spécifiques à l’année). Des analyses de cohorte basées sur la population ont été menées pour examiner l’association entre le décès des parents et les résultats scolaires, après ajustement pour les indicateurs socioéconomiques et de santé démographiques et parentaux mesurés avant l’accouchement. Les enfants dont les parents sont décédés avant la fin de l’école obligatoire ont été comparés à leurs frères et sœurs ayant vécu ce décès plus tard. L’étude a également exploré les associations spécifiques entre l’âge au décès des parents et les résultats scolaires.

Les enfants endeuillés (22 634, dont 11 553 garçons [51 %] et 11 081 filles [49 %], d’un âge moyen de vingt et un ans) avaient un niveau scolaire moyen inférieur et un risque plus élevé d’inéligibilité à l’enseignement secondaire supérieur que les enfants non endeuillés. Des comparaisons entre frères et sœurs ont montré que le décès d’un parent avant la fin de l’école obligatoire est associé à un niveau scolaire moyen inférieur mais pas à l’inéligibilité pour l’enseignement secondaire supérieur. Indépendamment du rang de naissance, la perte d’un parent à un âge jeune est associée à des notes inférieures au sein d’une même famille.

Ces résultats montrent que les enfants d’âge scolaire qui perdent un parent devraient bénéficier d’un soutien éducatif supplémentaire, qui pourrait réduire le risque de trajectoires socio-économiques défavorables dans leur vie ultérieure.



L’Australie a été le vingt-septième pays à accorder aux couples homosexuels le droit de se marier, en 2017. 118 536 mariages y ont été enregistrés l’année suivante, dont 6 769 (5,7 %) entre personnes homosexuelles. Parmi ces derniers, les plus nombreux concernaient les couples de femmes (3 900), puis les couples d’hommes (42 %). Comme cela a été observé dans d’autres pays, les conjoints homosexuels sont dans l’ensemble plus âgés que les conjoints hétérosexuels : l’âge médian des conjoints homosexuels était de quarante-cinq ans et trente-neuf ans pour les conjointes lesbiennes, contre trente et un ans pour les conjoints hétérosexuels. L’attente de l’ouverture du mariage aux couples homosexuels pourrait avoir contribué à ces résultats, avec une rétention de la demande qui se serait ensuite traduite par des candidats plus âgés et des effectifs plus importants. Un écart d’âge entre conjoints supérieur à cinq ans était par ailleurs largement plus fréquent chez les couples homosexuels.

Dans un tiers des mariages lesbiens, l’une des conjointes au moins avait déjà été mariée, une proportion plus élevée que dans les mariages d’hommes (18 %) et les mariages entre personnes hétérosexuelles (27 %). Parmi les mariages lesbiens, 17 % comptaient au moins une conjointe ayant eu des enfants d’un précédent mariage, soit davantage que dans les mariages de couples hétérosexuels (15 %) et deux fois plus que dans les mariages d’hommes (9 %). L’âge des conjointes lesbiennes élevant des enfants d’un précédent mariage était également bien plus jeune que celui de leurs homologues masculins.

Dans près de 60 % des mariages homosexuels, au moins l’un des conjoints était né à l’étranger, tandis qu’une proportion comparable de mariages lesbiens se composait de deux conjointes nées en Australie – les couples homosexuels sont mieux acceptés en Australie que dans la plupart des pays asiatiques.

Mis à part les couples mariés dans le Queensland pour lesquels aucune donnée relative au lieu de résidence habituelle n’était disponible, 77 % des couples mariés homosexuels vivaient dans les grandes agglomérations, le reste dans les régions. Cela équivaut à un taux de 36 mariages homosexuels pour mille mariages dans les grandes agglomérations et 27 ‰ en région.

Francesco Arcuri vs Juana Rivas

Damien Meurant

Jesse Williams vs Aryn Drake-Lee

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