Communiqué de presse des Juristes pour l’enfance
Juristes pour l’enfance se réjouit de la réponse reçue du ministère de l’Éducation nationale et annonçant la correction du test d’anglais « Ev@lang collège » adressé aux collégiens de troisième (voir notre précédent communiqué interpellant le ministère à ce sujet).
Au moment de renseigner leur sexe, les collégiens se verront donc proposer la seule alternative homme ou femme, en conformité avec le réel et la loi française.
La suppression de la mention « autre » a été demandée par le ministère à France Éducation International, établissement placé sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale et auteur du test en question.
Nous regrettons cependant la négligence qui a permis de diffuser auprès de nombreux jeunes collégiens cette question source d’une regrettable confusion puisque des milliers d’élèves de troisième ont déjà rempli le questionnaire leur demandant de se renseigner : homme, femme, ou « autre ».
Nous attendons par conséquence du ministère de l’Éducation nationale une plus grande vigilance.
Cet évènement révèle l’urgence de préserver la jeunesse des obsessions et phantasmes que certains adultes avides de déconstruction veulent leur imposer : avant de penser à déconstruire quoi que ce soit, les jeunes ont besoin de se construire, et l’éducation nationale n’a pas à saper cette période de construction qui est la leur par des discours idéologiques disséminés dans les outils pédagogiques.
Plus que jamais Juristes pour l’enfance demande le respect :
- de l’innocence de l’enfance,
- du temps de l’enfance,
- du statut de la minorité.
Communiqué archivé au format PDF (319 Ko, 2 p.).