- Alderotti (Giammarco), Tomassini (Cecilia), Vignoli (Daniele), « “Silver splits” in Europe: The role of grandchildren and other correlates », Demographic Research, vol. 46, 1er avril 2022, article 21, pp. 619–652.
Les ruptures d’unions tardives – après cinquante ans – suscitent une attention croissante, tant dans la presse que dans le discours non universitaire. Si de nombreuses recherches portent sur les conséquences économiques, sanitaires et sociodémographiques de ces ruptures d’union, aucune étude n’avait cependant encore analysé les corrélats de ces ruptures en Europe.
Cet article vise donc à documenter les corrélats de la rupture d’union tardive en Europe, en s’intéressant plus particulièrement au rôle des petits-enfants. Ses auteurs ont utilisé les données du Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe pour modéliser la probabilité de rupture d’union après cinquante ans.
Leurs résultats montrent que le fait d’avoir des petits-enfants est associé à une probabilité plus faible de rupture d’union, que les autres corrélats de rupture d’union ne diffèrent généralement pas des corrélats classiques de rupture d’union précoce, et que les corrélats européens de rupture d’union concordent avec ceux trouvés dans la littérature nord-américaine.
Cette étude met en lumière un nouveau processus familial de plus en plus pertinent survenant plus tard dans la vie (rupture d’union), comblant ainsi une lacune dans la littérature européenne. Parmi les corrélats de rupture d’union, le rôle des petits-enfants apparaît crucial. Ils servent à « remplir le nid » après le départ des enfants du couple, inhibant ainsi les ruptures d’union lorsque les grands-parents assument de nouvelles responsabilités au sein de la famille et de la société.
Article archivé au format PDF (310 Ko, 36 p.).
- Atkinson (William), « Why I wish Britain’s abortion debate was more like America’s », Conservative Home, 1er avril 2022.
Article archivé au format PDF (103 Ko, 2 p.).
- Brulé (Claire-Anne), « Avortement : approche extrémiste et biaisée de l’OMS », Alliance Vita, 1er avril 2022.
Article archivé au format PDF (712 Ko, 2 p.).
- Brulé (Claire-Anne), « Décryptage des chiffres de l’OMS sur l’avortement dans le monde », Alliance Vita, 1er avril 2022.
Article archivé au format PDF (768 Ko, 5 p.).
- Castelpietra (Giulio), et alii, « The burden of mental disorders, substance use disorders and self-harm among young people in Europe, 1990–2019: Findings from the Global Burden of Disease Study 2019 », The Lancet Regional Health – Europe, vol. 16, mai 2022 (en ligne le 1er avril 2022), article 100341.
La santé mentale est un problème de santé publique pour les jeunes européens, avec une grande hétérogénéité dans l’allocation des ressources qui y sont dédiées. Des études représentatives basées sur la population sont nécessaires. La Global Burden of Disease Study de 2019 fournit des informations comparables au niveau international sur les tendances de l’état de santé des populations et les changements dans les principales causes de la charge de morbidité au fil du temps.
Les auteurs de cette étude ont estimé l’incidence, la prévalence, les années vécues avec une incapacité et les années de vie perdues dues à l’automutilation, aux troubles liés à l’usage de drogues et aux troubles mentaux pour les jeunes âgés de dix à vingt-quatre ans dans trente et un pays européens. Ils ont également estimé les taux pour 100 000 habitants, les variations en pourcentage entre 1990 et 2019, les intervalles d’incertitude à 95 % et les corrélations avec l’indice sociodémographique.
Les taux pour 100 000 habitants en 2019 étaient de 89,1 pour l’automutilation, 3 891 pour les troubles liés à l’usage de drogues et 16 983 pour les troubles mentaux. En termes d’invalidité, l’anxiété a contribué à 647,3 années vécues avec une incapacité, tandis qu’en termes de décès prématuré l’automutilation a contribué à 319,6 années de vie perdues pour 100 000 habitants. Au cours des trente années étudiées, les années vécues avec une incapacité ont augmenté pour les troubles alimentaires (14,9 %) et ceux liés à l’usage de drogues (16,9 %), mais elles ont diminué pour les troubles développementaux intellectuels idiopathiques (– 29,1 %). Les années de vie perdues ont diminué en cas d’automutilation (– 27,9 %). Des variations ont été constatées selon le groupe d’âge, le pays et le sexe. Le fardeau de l’automutilation et des troubles liés à l’usage de drogues était plus élevé dans les pays à faible indice sociodémographique, les troubles mentaux étaient associés aux indices sociodémographiques.
Les problèmes de santé mentale représentent un fardeau important pour les jeunes vivant en Europe. Les politiques nationales devraient mettre particulièrement l’accent sur les jeunes pour renforcer leur santé mentale.
Article archivé au format PDF (1.69 Mo, 18 p.).
- Collectif, Garantir les droits des enfants, Paris, L’Union populaire, collection « Les livrets thématiques de l’Avenir en commun » (nº 38), 1er avril 2022.
Document archivé au format PDF (338 Ko, 20 p.).
- Lambert (Stéphane), « Alain Rioux – La Loi 15 – Québec (3/3) », Radio Libre en Périgord – 102.3 FM en Dordogne (Jaf Ta Mère), 1er avril 2022.
- Mailfert (Anne-Cécile), « Lettre à Adèle », France Inter (En toute subjectivité), 1er avril 2022.
Article archivé au format PDF (79 Ko, 2 p.).