Revue de presse du 8 mars 2021

Revue de presse



  • « La SNCF poursuit ses actions pour faire progresser la mixité », Temps réel, nº 24, 8 mars 2021.


  • Aulnette (Christophe), « Il n’y a pas de leadership “au féminin”, le prétendre, c’est nourrir les stéréotypes sexistes », Le Monde, nº 23690, 9 mars 2021, p. 30.


  • Bissuel (Bertrand), « Les lents progrès des entreprises sur l’égalité salariale », Le Monde, nº 23690, 9 mars 2021, p. 14.

Le Monde, nº 23690, 9 mars 2021, p. 14



Suite à un premier avis sur les risques de l’exposition aux écrans publié en décembre 2019, le Haut Conseil de la santé publique a étudié leur usage problématique. L’usage dysfonctionnel de l’internet avant la pandémie de Covid-19 concernait environ 13 % des jeunes de douze à quatorze ans. Les mesures liées au Covid-19 ont augmenté la dépendance aux écrans et leur surconsommation. Le risque « captatif » des écrans n’épargne aucun âge et peut entrainer un décrochage scolaire à l’adolescence. De nombreux tests de mesure du risque de dépendance aux écrans ont été développés dans le monde ; ils doivent être fiables et valides pour identifier les jeunes joueurs dépendants, ou à risque de basculer vers un usage problématique, car les producteurs de technologies numériques utilisent les effets addictogènes et le pouvoir attractif.

Dans ses recommandations, le Haut Conseil de la santé publique préconise de former les jeunes et leur famille aux objets numériques, de ne pas systématiquement médicaliser les usages intensifs quand les utilisateurs ont la capacité de garder le contrôle sur leur usage et de renforcer en milieu scolaire les compétences psycho-sociales et l’apprentissage de la verbalisation des émotions suscitées par les images. Le Haut Conseil de la santé publique insiste aussi sur la responsabilité sociétale des industriels et propose d’inscrire dans le débat éthique l’exposition des enfants mineurs aux incitations au harcèlement, au sexisme, à la violence et à certaines influences en lien avec l’accès à internet et aux réseaux sociaux.



  • Garcia-Peñalosa (Cecilia), « La réintégration des femmes sur le marché du travail doit être un aspect fondamental des plans de relance », Le Monde, nº 23690, 9 mars 2021, p. 30.


  • Sullins (D. Paul), « The Case for Mom and Dad », The Linacre Quarterly, Vol. 88, nº 2, 1er mai 2021 (en ligne le 8 mars 2021), pp. 184-201.

La doctrine catholique affirme que le système de normes comprenant le mariage naturel et traditionnel, caractérisé par l’union sexuelle d’une femme et d’un homme formellement édictée, exclusive, irrévocable et précédée de la chasteté, est essentiel pour le bien-être et le développement des enfants. L’examen d’un vaste corpus de recherches diverses révèle que, par rapport aux enfants vivant en permanence avec deux parents, des parents mariés et/ou leurs propres parents biologiques, les enfants vivant dans d’autres arrangements familiaux connaissent systématiquement un bien-être émotionnel, une réussite scolaire et une santé physique moindres. Des recherches concurrentes ont diversement attribué cette différence à l’absence de parents mariés, de deux parents, de parents femme/homme complémentaires ou de stabilité familiale, mais ces possibilités n’avaient pas encore été étudiées de façon combinée. Pour répondre à cette question, les différences de structure familiale et les déterminants du bien-être de l’enfant (codés à l’envers pour montrer la détresse de l’enfant) ont été examinés à l’aide des National Health Interview Surveys de 2008 à 2018. Les problèmes émotionnels de l’enfant sont plus élevés avec moins de deux parents (biologiques ou non), des parents instables ou des parents non mariés. Seule l’absence de filiation biologique conjointe explique une détresse plus élevée, avec des résultats significativement pires sans le père biologique que sans la mère biologique. Cette étude démontre que le développement maximal de l’enfant ne se produit qu’avec ses deux parents biologiques mariés.



Francesco Arcuri vs Juana Rivas


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