Question sur la prise en charge renforcée de la dyspraxie

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 44 S (Q), 5 novembre 2020

Janssens (Jean-Marie), question écrite nº 18568 au ministre des Solidarités et de la Santé sur la prise en charge renforcée de la dyspraxie [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 44 S (Q), 5 novembre 2020, p. 5065].

Jean-Marie Janssens (© D.R.)

Jean-Marie Janssens (© D.R.)

M. Jean-Marie Janssens attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur une nécessaire prise en charge renforcée de la dyspraxie. Reconnue comme handicap par la circulaire interministérielle nº 2002-024 du 31 janvier 2002, la dyspraxie se traduit par un trouble de la planification et de la coordination nécessaires à l’exécution d’une action volontaire. Ce handicap prive les enfants qui en sont atteints d’un fonctionnement autonome. Les parents d’enfants dyspraxiques doivent quant à eux faire face à de nombreuses difficultés. Tout d’abord, le caractère invisible de ce handicap entraîne des obstacles à la reconnaissance de ce handicap, les plaçant bien souvent devant un véritable « parcours du combattant » pour faire reconnaître le handicap de leur enfant dans sa pleine réalité. Ensuite, les barèmes définis pour les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ne permettent pas à beaucoup de parents de bénéficier d’une prise en charge suffisante pour assumer le lourd accompagnement et l’assistance nécessaire concernant les prises en charge en ergothérapie, orthophonie, orthoptie et pédopsychiatrie, mais également le transport. Il semble urgent de renforcer la prise en charge de la dyspraxie en accompagnant de manière personnalisée et adaptée les parents dans la reconnaissance du handicap de leur enfant. En outre, il apparaît indispensable de rehausser les barèmes du taux handicap et donc la prise en charge financière de la MDPH pour permettre aux parents de faire face au handicap de leur enfant. Aussi, il souhaite connaître sa position sur ces différents points.


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