Revue de presse du 25 mars 2020

Revue de presse





  • Cordier (Solène), « Les associations craignent une aggravation des violences conjugales », Le Monde, nº 23393, 26 mars 2020, p. 10.


La spermatogenèse est un processus continu chez l’homme, mais lent : son cycle dure environ soixante-quatre jours et se déroule en quatre grandes étapes (mitose, méiose I, méiose II, spermiogenèse). La méiose est un processus naturel de double division cellulaire se déroulant dans les cellules diploïdes (2n chromosomes) de la lignée germinale pour aboutir à la production de gamètes haploïdes (n chromosomes) : les chromosomes des cellules germinales fusionnent et leur nombre passe de 46 à 23 pour l’espèce humaine. Durant environ vingt-quatre jours, la première phase de la méiose (méiose I) est divisée en cinq étapes et c’est durant la troisième – appelée pachytène – que se produit l’appariement des chromosomes homologues. Cette phase – la plus longue des cinq – dure environ deux semaines chez l’homme et joue un rôle extrêmement important dans la recombinaison du matériel génétique hérité de la mère et du père. Le contrôle de ce processus méiotique majeur est cependant encore mal connu. Or, une équipe de chercheurs américains a découvert qu’une enzyme – appelée SKP1 (S-phase kinase-associated protein 1) – joue un rôle crucial dans le maintien de l’appariement chromosomique pendant la phase pachytène de la méiose ainsi que dans la transition de la prophase méiotique vers la métaphase, le stade suivant du processus de fabrication des spermatozoïdes.

Alors que – selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale – « en France, environ un couple sur huit consulte en raison de difficultés à concevoir un enfant » (le problème venant de l’infertilité masculine dans 30 à 50 % des cas), cette découverte pourrait contribuer au traitement de certaines formes d’infertilité masculine.



Les auteurs de cette étude ont examiné le lien entre la richesse économique des adultes et les séparations parentales subies pendant leur enfance. En utilisant les données de l’enquête HILDA (Household, Income and Labour Dynamics in Australia), menée auprès de 16 652 personnes, ils ont constaté que la séparation des parents est liée à environ 46 % de richesse nette en moins pour les adultes. Ce lien négatif est limité aux adultes ayant subi un divorce parental avant leurs quinze ans. Il ne diffère pas selon que le divorce parental ait été subi avant l’âge de six ans ou entre six et quatorze ans. En limitant l’éducation et, partant, la capacité à gagner de l’argent, l’instabilité familiale liée à la séparation des parents fait partie des facteurs qui influencent la richesse des adultes.








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