Revue de presse du 3 mars 2020

Revue de presse











Les avortements provoqués font souvent craindre des problèmes lors des grossesses ultérieures (insuffisance pondérale à la naissance, mort périnatale, prématurité, etc.). Peu d’études ont cependant été menées sur l’influence possible du moment de l’avortement. Des chercheurs finlandais se sont justement attachés à ce sujet. Les registres finlandais des avortements et des naissances leur ont permis d’identifier 418 690 femmes ayant accouché pour la première fois d’un enfant unique entre 1996 et 2013 en Finlande. Les avortements tardifs pratiqués pour raison médicale ont été exclus de l’étude pour limiter les biais.

Un risque accru de naissance extrêmement prématurée a été constaté lorsque la mère avait subi un seul avortement. Un risque plus élevé d’accouchement extrêmement prématuré et de très faible poids à la naissance a été constaté chez les femmes ayant subi au moins un avortement tardif (≥12 semaines de gestation) par rapport à celles ayant subi au moins un avortement précoce (<12 semaines de gestation). Le risque de complications à la naissance est certes très faible, mais il augmente donc avec le moment de l’avortement.






Boris Johnson

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