Grosperrin (Jacques), Question écrite nº 12166 au Premier ministre sur la reconnaissance du 3919 comme numéro d’urgence [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 36 S (Q), 12 septembre 2019, p. 4620].
M. Jacques Grosperrin appelle l’attention de M. le Premier ministre à propos du numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences : le 3919.
Le Grenelle de lutte contre les violences conjugales qui s’est ouvert le 3 septembre 2019 a été l’occasion de rappeler le numéro gratuit d’appel dédié [aux] femmes victimes de violences. Une grande campagne d’information réalisée autour du numéro 3919 a remis en mémoire de chacun l’existence de l’indispensable plateforme d’écoute et de soutien. Toutefois, ce numéro n’a pas vocation à être un numéro d’urgence et il n’est pas considéré comme tel.
Le 3919 est, en effet, un numéro de « services à valeur ajouté ». Officiellement et techniquement ce numéro n’est donc pas dans le fichier des numéros d’urgence que les opérateurs télécoms doivent présenter à l’ensemble de leurs clients (entreprises, grand public, etc.). Ce qui implique une mauvaise visibilité en dehors des temps de campagne dans les médias, et que, contrairement aux 15, 17, 18 ou 112, il ne peut pas être fonctionnel lorsque le téléphone portable est bloqué ou que le forfait téléphonique est épuisé.
Aussi, il lui demande que le 3919, qui a une importance majeure, soit officiellement considéré comme un numéro d’urgence afin qu’il puisse faire partie de la liste des numéros recensés sur les plans départementaux d’acheminement des appels d’urgence.
Question archivée au format PDF (212 Ko, 2 p.).