Revue de presse du 27 août 2019

Revue de presse

L’événement du jour, c’est l’audition en fin d’après-midi des représentants de trois associations par la commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique. Ont été entendus :

Toutes choses égales par ailleurs, nous leur rendons hommage pour avoir eu le courage de défendre la paternité face à un aréopage majoritairement hostile, ce d’autant que les associations prétendant défendre spécifiquement la cause des pères auront – une fois de plus – brillé par leur absence…

Le « spectacle » commence à environ 1:35:00 :









  • Cordier (Solène), « PMA pour toutes : les termes “mère” et “mère” sur l’acte de naissance », Le Monde, nº 23212, 28 août 2019, p. 9.

  • Crowley (Elaine), O’Sullivan (Brian), « The Elaine Show », Virgin Media, 27 août 2019.


Insee Première, nº 1769, 27 août 2019La fécondité des femmes qui travaillaient (ou avaient déjà travaillé) variait selon le groupe social en France en 2016 : l’indicateur conjoncturel de fécondité allait de 1,64 enfant par femme pour les cadres à 1,91 pour les employées. Les femmes qui n’avaient jamais travaillé avaient de loin la plus forte fécondité (2,57).

Les groupes sociaux se différenciaient aussi par l’âge moyen à l’accouchement : trente ans pour les employées et les ouvrières, trente-trois ans pour les cadres. Les comportements variaient nettement selon l’âge, en particulier avant trente ans ; après trente ans, les cadres vivant en couple avaient autant d’enfants que les femmes sans profession.

Les écarts de niveau de fécondité entre groupes sociaux étaient faibles parmi les femmes non immigrées, forts parmi les femmes immigrées. Immigrées ou non, les femmes d’un même groupe social accouchaient en moyenne au même âge.

Toujours en 2016, les hommes qui avaient le plus d’enfants étaient les agriculteurs, les artisans et les commerçants (2,1 enfants par homme), lesquels étaient aussi les pères les plus jeunes. Les hommes qui n’avaient jamais travaillé, plus rarement en couple, avaient le moins d’enfants.






Au cours des dernières décennies, les arrangements entre vie familiale et vie professionnelle sont devenus plus égalitaires, les attentes normatives en matière de parentalité ont changé tant pour les femmes que pour les hommes et la fécondité a diminué. Des études avaient déjà montré que les arrangements entre vie familiale et vie professionnelle ainsi que la transition vers la parentalité influencent la satisfaction vitale mais le font différemment pour les femmes et les hommes. Les auteurs de la présente étude ont théorisé la façon dont les normes sexuées de parentalité influencent la satisfaction vitale après le passage à la parentalité, et la façon dont les décisions concernant la maternité et la paternité sont prises afin de maximiser cette satisfaction. Ils ont formulé l’hypothèse que la montée des modèles d’égalité entre les sexes a contribué à réduire l’écart de bonheur parental et que les effets de la maternité et de la paternité sur la satisfaction vitale ont convergé. Ils ont testé cette hypothèse en s’appuyant sur les données du Sozio-oekonomisches Panel (1984-2015) et ont estimé les effets de la maternité et de la paternité sur la satisfaction vitale en Allemagne de l’Ouest au cours des trois dernières décennies. Ils ont ensuite retracé les tendances de ces effets depuis l’évolution des normes parentales. Leurs résultats indiquent que les implications de la parentalité ont convergé pour les femmes et les hommes. Alors que la division du travail selon le sexe a perdu du terrain, la transition vers la parentalité est devenue de plus en plus propice à la satisfaction de vivre pour les deux sexes et l’écart de bonheur parental a disparu.





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