Revue de presse du 30 juillet 2019

Ce rapport présente une enquête sur les attitudes et comportements relationnels « en ligne » et dans la vie réelle. Il s’agit du premier aperçu générationnel de la façon dont les Américains perçoivent la fidélité sexuelle « en ligne » à la suite de la révolution d’Internet et de la première étude sur les liens entre la fidélité sexuelle « en ligne » et la qualité des relations entre femmes et hommes aux États-Unis.

Le responsable de cette recherche, bien connu des lecteurs de notre revue de presse dans laquelle ses publications sont souvent citées, est William Bradford Wilcox, professeur de sociologie à l’Université de Virginie. Il dirige depuis dix ans le National Marriage Project, qui a pour objectif d’analyser l’état du mariage aux États-Unis ainsi que les facteurs socioculturels qui influent sur la qualité des relations matrimoniales. Il a dirigé la présente étude avec son collègue Jeffrey Dew, professeur agrégé d’études familiales à l’université Brigham Young et membre de la Wheatley Institution.

Réalisée par la société YouGov, l’enquête a été menée auprès de membres de différentes générations : Greatest Generation, Silent Generation, baby boomers, Generation X et Millennials – selon leurs dénominations américaines.

Bien qu’une nette majorité d’Américains de toutes les générations expriment leur adhésion à la fidélité sexuelle dans leurs relations et se déclarent sexuellement fidèles dans la vie réelle, les jeunes adultes d’aujourd’hui sont nettement plus susceptibles de franchir les frontières liées aux relations amoureuses et sexuelles « en ligne ». 18 % des Millennials ont ainsi eu une conversation sexuelle « en ligne » avec une autre personne que leur partenaire, contre 3 % des membres des Greatest Generation et Silent Generation, 6 % des baby boomers et 16 % des membres de la Generation X.

La plupart des Américains (plus de 70 %) considèrent que plusieurs comportements « en ligne » relèvent de l’infidélité, notamment le fait d’entretenir une relation sentimentale secrète ou de pratiquer le sexting avec une autre personne que son conjoint ou partenaire sans qu’icelui y consente et en ait connaissance.

Selon la conclusion du rapport, les femmes et les hommes cohabitants ou mariés qui maintiennent de solides frontières « en ligne » contre de potentielles aventures sentimentales et/ou sexuelles sont plus susceptibles d’être heureux dans leurs relations. On pourra lire dans l’article d’Alysse ElHage ci-dessous une autre recension, plus détaillée, de ce rapport.

Document archivé au format PDF (3.49 Mo, 46 p.).

Doyle (Maggie), O’Sullivan (Brian), « Parental Alienation », RTÉ Radio 1 (Ryan Tubridy Show), 30 juillet 2019.

À partir d’un courrier électronique envoyé par un père n’ayant pas vu ses enfants depuis trois mois, Brian O’Sullivan (co-fondateur de Parental Alienation Europe et psychothérapeute familial) discute avec la journaliste Maggie Doyle de ce phénomène qui affecte toute la famille.