Revue de presse du 8 avril 2019

Revue de presse







Bien que les taux d’activité sexuelle soient similaires chez les adolescents des deux sexes aux États-Unis, les garçons sont plus susceptibles d’avoir leur premier rapport sexuel avant l’âge de treize ans. Cette précocité a des implications en matière d’éducation sexuelle mais les besoins restent inconnus. Les auteurs de la présente recherche ont donc étudié la prévalence des rapports sexuels avant l’âge de treize ans chez les adolescents de sexe masculin, la variation selon le statut socio-économique (localisation géographique, niveau scolaire de la mère, origine ethnique) et le désir de cette première expérience sexuelle.

L’étude a été menée de septembre 2017 à juin 2018 à partir des données du National Survey of Family Growth (7 739 hommes âgés de quinze à vingt-quatre ans) et du Youth Risk Behavior Surveillance System (19 916 élèves du secondaire de sexe masculin). Le pourcentage d’hommes déclarant avoir eu une relation sexuelle avant l’âge de treize ans a été estimé à l’aide d’une régression logistique pondérée par enquête pour évaluer les différences selon l’origine ethnique dans chaque enquête nationale et dans chaque région, les différences de désir du premier rapport sexuel selon l’âge ont été examinées, ainsi que les liens entre les covariables socio-économiques et l’initiation sexuelle.

L’échantillon était en grande partie composé d’hommes blancs non hispaniques (presque les deux tiers). Une initiation sexuelle avant l’âge de treize ans a été rapportée à l’échelle nationale par 7,6 % des garçons du secondaire et 3,6 % des hommes âgés de quinze à vingt-quatre ans. La proportion de garçons ayant déclaré avoir eu des rapports sexuels avant l’âge de treize ans varie selon les régions métropolitaines, de 5 % à San Francisco (Californie) à 25 % à Memphis (Tennessee), avec des taux élevés chez les hispaniques et les noirs non hispaniques dans la plupart des régions métropolitaines. Les répondants dont les mères étaient diplômées sont significativement moins susceptibles d’avoir eu des rapports sexuels avant l’âge de treize ans que ceux dont les mères n’avaient pas de diplôme. 8,5 % des hommes ayant déclaré avoir eu leur première expérience sexuelle avant l’âge de treize ans ont décrit ce premier rapport comme non désiré.



Cette étude analyse l’effet du congé parental pris par les pères sur le temps que ceux-ci consacrent à leurs enfants et aux tâches ménagères, ainsi que sur l’offre de travail des pères. La prise de congé par les pères est très sélective et l’identification des effets de causalité dépend des différences entre les pères quant à la prise de congé pour les enfants du premier rang et des rangs supérieurs qui ont été déclenchées par une réforme politique visant à favoriser une plus grande égalité entre les sexes dans la prise du congé parental. Les résultats montrent que même de courtes périodes de congé parental pour les pères peuvent avoir des effets durables sur leur implication dans la vie de leurs enfants et les tâches ménagères, contrairement aux effets sur l’offre de travail qui ne persistent pas dans le temps.

Francesco Arcuri vs Juana Rivas









Denis Lisov

Faire un don

Totalement indépendant, ne bénéficiant à ce jour d’aucune subvention publique et ne vivant que de la générosité privée, P@ternet a besoin du soutien de ses lecteurs pour continuer, et se développer. Si cet article vous a intéressé, vous pouvez soutenir P@ternet grâce à un don ponctuel en cliquant sur l’image ci-dessous.

helloasso

Laissez un commentaire (respectez les règles exposées dans la rubrique “À propos”)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.