Questions sur l’augmentation de l’infertilité

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 49 A.N. (Q), 11 décembre 2018

Aubert (Julien), question écrite nº 11679 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur l’évolution de l’infertilité et les actions pour une meilleure prévention [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 32 A.N. (Q), 7 août 2018, pp. 7091-7092].

Julien Aubert (© D.R.)

Julien Aubert (© D.R.)

M. Julien Aubert attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Le développement de l’assistance médicale à la procréation (AMP) ne doit pas faire oublier la nécessité de rechercher les causes de l’infertilité, les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’importance de la prévention ne saurait se limiter à la nécessaire prévention contre le tabac, l’alcool et le cannabis et devrait être étendue à la question des causes de l’infertilité. Tant d’un point de vue du coût pour les finances sociales que des peines pour les couples concernés, une telle politique serait des plus bénéfiques. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Considérant les évolutions démographiques récentes relevées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) avec un taux de fécondité passé de 2,03 enfants par femme en 2010 à 1,88 en 2017, une action politique est nécessaire. La France « n’est plus assez riche d’enfants » pour qu’elle ait le droit de négliger un aspect préventif fort en matière de lutte contre l’infertilité. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité dans le pays et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Bazin (Thibault), question écrite nº 10292 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la recherche sur l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5735].

Thibault Bazin (© D.R.)

M. Thibault Bazin attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le développement de l’infertilité. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. L’augmentation de l’âge maternel au premier enfant aurait aussi un impact. Le recours à l’AMP donne de l’espoir à des couples, mais le parcours est contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Il conviendrait donc de développer la recherche sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. Il vient donc lui demander ce que le Gouvernement compte faire pour développer ces recherches indispensables et urgentes.


Beauvais (Valérie), question écrite nº 10291 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur l’étude de l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5735].

Valérie Beauvais (© G. Garitan)

Valérie Beauvais (© G. Garitan)

Mme Valérie Beauvais attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’impérieuse nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour l’infertilité. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe (cf. European journal of obstetrics and gynecology – 2017). Force est de constater que les techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont développées au détriment de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité de spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité, en France, et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Bonnivard (Émilie), question écrite nº 10898 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la baisse de la fécondité des femmes françaises [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 29 A.N. (Q), 17 juillet 2018, p. 6320].

Émilie Bonnivard (© Xavier Chabert)

Émilie Bonnivard (© Xavier Chabert)

Mme Émilie Bonnivard attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la question alarmante de l’infertilité en France. Aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne de l’espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe. Force est de constater que les techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont développées. Toutefois, cela ne doit pas exonérer de réaliser de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides, pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité). Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une étude visant à identifier toutes les causes de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Bru (Vincent), question écrite nº 10290 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5734].

Vincent Bru (© Antoine Lamielle)

Vincent Bru (© Antoine Lamielle)

M. Vincent Bru attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur une question qui lui semble aujourd’hui nécessaire de poser, alors que le débat public sur l’extension de la PMA et la reconnaissance de la GPA s’est immiscé dans la société civile et institutionnelle. Il y a, derrière ces sujets, une préoccupation de santé publique occultée qui devrait pourtant devenir une priorité : l’infertilité. Aujourd’hui, en France, c’est 10 % à 15 % des couples qui consultent après d’interminables difficultés à concevoir, souffrant ainsi de problèmes d’infertilité. Il faut rappeler aussi que chaque année, ce ne sont pas moins de 22 000 enfants qui naissent pas techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro (FIV) et 30 % par insémination. Mais l’AMP, même si elle constitue une méthode porteuse d’espoir pour ces couples, n’en reste pas moins contraignante et ne jouit pas d’une réussite totale, laissant ainsi plus de la moitié des couples en échec. Le développement des récentes techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI et autres) a éclipsé du champ la mise en œuvre de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, leur prévention et leur traitement. L’INSERM a récemment déclaré qu’en l’espace d’un demi-siècle : « la densité des spermatozoïdes aurait diminué de moitié chez occidentaux ». D’après les études scientifiques, la fertilité se serait accrue du fait des modes de vie moderne (tabagisme, sédentarité), mais aussi par des facteurs environnementaux (pollution, pesticides). De plus, le taux de fertilité est actuellement d’un couple sur dix, et l’INSERM envisage qu’à terme, ce chiffre augmentera à un couple sur cinq. Ainsi, il lui demande d’envisager une grande étude nationale afin d’identifier toutes les causes de l’accroissement de l’infertilité en France et de recenser tous les moyens pour la prévenir.


Furst (Laurent), question écrite nº 9961 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur une étude nationale sur les causes de l’explosion de l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 26 A.N. (Q), 26 juin 2018, pp. 5522-5523].

Laurent Furst (© D.R.)

Laurent Furst (© D.R.)

M. Laurent Furst attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’impérieuse nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité). Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira, bientôt en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Hetzel (Patrick), question écrite nº 9959 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la baisse de la fécondité des femmes [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 26 A.N. (Q), 26 juin 2018, p. 5522].

Patrick Hetzel (© Claude Truong-Ngoc)

Patrick Hetzel (© Claude Truong-Ngoc)

M. Patrick Hetzel interroge Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la question préoccupante de l’infertilité en France. Aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne de l’espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec, ce qui est une cause de grande frustration. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe. Force est de constater que les techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont développées au détriment de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux ou aux modes de vie. Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Houbron (Dimitri), question écrite nº 12081 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur une étude nationale sur les causes engendrant l’augmentation de l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 36 A.N. (Q), 11 septembre 2018, pp. 7941-7942].

Dimitri Houbron (© D.R.)

Dimitri Houbron (© D.R.)

M. Dimitri Houbron attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la réalisation d’une étude nationale ciblant les causes engendrant l’augmentation de l’infertilité. Il rappelle que près de 15 % des couples, en France, rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent des spécialistes médicaux pour cause d’infertilité. Il précise son propos précédent par le fait, qu’en 2017, 767 000 enfants sont nés en France, soit 17 000 de moins qu’en 2016 ; des chiffres en baisse pour la troisième année consécutive. Il ajoute que l’indicateur conjoncturel de fécondité est également en recul, pour la troisième année, et s’établit à 1,88 enfant par femme en 2017, contre 1,92 en 2016, 1,96 en 2015, et 2,00 en 2014. Il estime que ces reculs s’expliquent, en partie, par la baisse de la fécondité des femmes de moins de 30 ans – qui s’est un peu accentuée – et par la baisse de la fécondité des femmes de 30 à 34 ans alors qu’elle était stable depuis 2011. Il rappelle que cet état de fait s’inscrit dans un contexte où, chaque année, près de 25 000 enfants naissent par les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) soit 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Il ajoute que ces techniques médicales représentent des bienfaits sociaux et sociétaux dans la mesure où elles permettent à des couples de fonder une famille ; mais il précise que l’augmentation du recours aux techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI, etc.), en Europe, laisserait supposer, selon certains scientifiques, qu’il y a une augmentation de l’infertilité. Il rappelle qu’une large majorité des scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides, pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité). Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une étude nationale visant à identifier l’ensemble des causes engendrant l’augmentation de l’infertilité en France, et à recenser l’ensemble des moyens permettant de la prévenir.


Kokouendo (Rodrigue), question écrite nº 10454 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur l’infertilité des couples [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 28 A.N. (Q), 10 juillet 2018, p. 5952].

Rodrigue Kokouendo (© Lomita)

Rodrigue Kokouendo (© Lomita)

M. Rodrigue Kokouendo attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les inquiétudes exprimées au regard de la hausse de l’infertilité en France. Aujourd’hui, de 10 à 15 % des couples rencontrent des difficultés à concevoir un enfant. De fait, chaque année, près de 25 000 enfants naissent par les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP), soit 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Les techniques médicales de procréation assistée (Insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont fortement développées au cours des dernières années mais le parcours des couples demeure néanmoins contraignant. Au-delà du déploiement des techniques, il apparaît nécessaire de renforcer les recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et sur les traitements thérapeutiques. Il souhaite donc savoir quelles mesures le Gouvernement entendre prendre pour faire de la lutte contre l’infertilité une véritable priorité en France et s’il entend engager une grande étude nationale pour identifier les causes de la hausse de l’infertilité.


Lacroute (Valérie), question écrite nº 10296 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la procréation médicalement assistée et l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5736].

Valérie Lacroute (© D.R.)

Valérie Lacroute (© D.R.)

Mme Valérie Lacroute attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’impérieuse nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne de l’espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe (cf. European Journal of Obstetrics and Gynecology – 2017). Force est de constater que les techniques médicales de procréation assistée (Insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont développées au détriment de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Lasserre-David (Florence), question écrite nº 10593 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur le problème de l’infertilité en France [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 28 A.N. (Q), 10 juillet 2018, p. 5968].

Florence Lasserre-David (© Raphaël Huet de Froberville)

Florence Lasserre-David (© Raphaël Huet de Froberville)

Mme Florence Lasserre-David alerte Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’impérieuse nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne de l’espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe (cf. European Journal of Obstetrics and gynecology – 2017). Force est de constater que les techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont développées au détriment de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Lorho (Marie-France), question écrite nº 13605 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur une étude nationale de grande ampleur sur les causes de l’augmentation de l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 42 A.N. (Q), 23 octobre 2018, p. 9526].

Marie-France Lorho (© D.R.)

Marie-France Lorho (© D.R.)

Mme Marie-France Lorho attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. Aujourd’hui, entre 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année, ce sont près de 25 000 enfants qui naissent par l’intermédiaire des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne de l’espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe (cf. European journal of obstetrics and gynecology – 2017). Les techniques médicales de procréation assistée se sont donc développées au détriment de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux ou aux modes de vie. Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Elle lui demande si elle entend engager une étude nationale de grande ampleur pour identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité en France et visant à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Pauget (Éric), question écrite nº 10293 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la lutte contre l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5734].

Éric Pauget (© Jean-Luc Hauser)

Éric Pauget (© Jean-Luc Hauser)

M. Éric Pauget appelle l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’impérieuse nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année, près de 25 000 enfants naissent par des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP). Si l’AMP donne de l’espoir, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Les techniques médicales de procréation assistée se sont développées au détriment de véritables recherches sur les causes et la prévention de l’infertilité, ainsi que sur les traitements possibles. Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité notamment à des facteurs environnementaux (pesticides, pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité). Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Perrut (Bernard), question écrite nº 9958 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur l’augmentation de l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 26 A.N. (Q), 26 juin 2018, pp. 5522-5523].

Bernard Perrut (© Antoine Lamielle)

Bernard Perrut (© Antoine Lamielle)

M. Bernard Perrut attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la progression de l’infertilité en France. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne de l’espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié d’entre eux en échec. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe (cf. European Journal of Obstetrics and gynecology – 2017). Force est de constater que les techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont développées alors que les recherches sur les causes de l’infertilité, les stratégies de prévention et les traitements thérapeutiques ont été, semble-t-il, négligés. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Cause aggravante, selon certains épidémiologistes et démographes, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans et, toujours selon eux, un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Aussi il lui demande les mesures qu’elle entend prendre afin d’engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’augmentation de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Verchère (Patrice), question écrite nº 10590 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur une étude sur l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 28 A.N. (Q), 10 juillet 2018, p. 5967].

Patrice Verchère (© D.R.)

Patrice Verchère (© D.R.)

M. Patrice Verchère attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la fertilité en France. Aujourd’hui, force est de constater que les français sont plus massivement touchés par l’infertilité qu’autrefois. En effet, en un demi-siècle, la densité du spermatozoïde aurait diminuée de moitié chez les occidentaux. Dès lors, ce problème touche approximativement 10 % à 15 % des couples en France qui décident alors de consulter des professionnels de la santé. Avec les progrès de l’assistance médicale à la procréation, près de 25 000 enfants naissent chaque année en France chez des couples infertiles. Néanmoins, l’assistance médicale à la procréation ne soigne pas l’infertilité et ne constitue pas davantage une solution miracle puisque de nombreux couples connaissent des échecs. Si les recherches sur l’assistance médicale à la procréation se sont multipliées, on constate un manque d’études pour identifier les causes de la stérilité. Dès lors, il lui demande les mesures qu’elle entend prendre afin de déterminer les facteurs d’augmentation de l’infertilité en France et les moyens qui peuvent être mis en place pour y remédier.


Wonner (Martine), question écrite nº 10592 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la baisse de la natalité en France [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 28 A.N. (Q), 10 juillet 2018, p. 5968].

Martine Wonner (D.R.)

Martine Wonner (D.R.)

Mme Martine Wonner attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la baisse latente du taux de natalité. En effet, le taux de couples rencontrant des difficultés de conception d’enfant et consultant un médecin pour infertilité est de 10 % à 15 %. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par les techniques de procréation médicalement assistée, soit un nouveau-né sur 32. D’après une étude du Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humain, entre 1973 et 2000, le nombre de spermatozoïdes est passé de 80 à 40 millions par millilitre, soit une division par deux en trente ans. De nombreuses études scientifiques démontrent également une augmentation du recours à la PMA en France et dans toute l’Europe. Cette évolution serait due à des facteurs externes tels que les pesticides et la pollution ou encore à des modes de vie comme le tabagisme. Cause aggravante, l’âge moyen d’un premier accouchement de plus en plus tardif qui est de 31 aujourd’hui en moyenne en France et de 34 à Paris. Des scientifiques vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. En conséquence, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une étude nationale visant à identifier les causes de l’augmentation de l’infertilité et à recenser les moyens permettant de la prévenir.


Réponse du ministère des Solidarités et de la Santé publiée dans le Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 49 A.N. (Q), 11 décembre 2018, p. 11506.

Agnès Buzyn (© UNAF)

Agnès Buzyn (© UNAF)

Le plan « priorité prévention » présenté par le gouvernement le 26 mars 2018, ainsi que le troisième plan national santé environnement et la stratégie nationale de santé sexuelle présentés par la ministre des solidarités et de la santé ont fait de la prévention et de la promotion dans le domaine de la santé sexuelle des enjeux majeurs pour améliorer la santé reproductive. Ainsi, des actions de prévention sont menées afin d’agir sur des facteurs connus et évitables tels que la réduction du tabagisme, la prévention de l’obésité dès le plus jeune âge, et la lutte contre les infections sexuellement transmissibles. Concernant les facteurs environnementaux et notamment les perturbateurs endocriniens qui sont retrouvés de manière ubiquitaire dans notre environnement, la France est un des rares pays européens à avoir adopté depuis 2014 une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE). Cette stratégie prévoit la surveillance épidémiologique nationale d’indicateurs de la santé reproductive mise en place par l’Agence nationale de santé publique-santé publique France (SPF). Les objectifs de cette surveillance sont de produire des indicateurs épidémiologiques avec quantification des effets sanitaires, analyse des tendances temporelles ou analyse des variations spatiales/spatio-temporelles ; de nourrir les discussions sur les hypothèses étiologiques ; d’appuyer les politiques publiques de gestion par des travaux scientifiques solides (estimation d’impact sanitaire, des coûts, ciblage de populations ; identification des prises en charge sanitaire particulière) ; d’aider à l’évaluation future des politiques de prévention. Santé Publique France a publié en juillet 2018 un numéro du bulletin épidémiologique hebdomadaire présentant des résultats concernant la santé reproductive, notamment les pubertés précoces, qui révèle une hétérogénéité géographique importante en France qui pourrait s’expliquer par des facteurs environnementaux qui justifient des travaux complémentaires. Concernant le syndrome de dysgénésie testiculaire (SDT), les résultats reflètent une altération globale de la santé reproductive masculine en France, cohérente avec les données observées au niveau international, probablement depuis les années 1970 pour la qualité du sperme. Les tendances observées à cette échelle géographique et de temps semblent plus compatibles avec des changements environnementaux, incluant l’exposition ubiquitaire croissante depuis les années 1950 aux perturbateurs endocriniens, ou de modes de vie comme l’augmentation du tabagisme chez les mères, qu’avec des variations génétiques de la population française. À ce stade, les résultats ne permettent pas d’argumenter un rôle éventuel d’expositions géographiquement déterminées dans l’association particulière des composantes du SDT, peut-être du fait des limites des données disponibles. Par la suite, des analyses spatio-temporelles à une échelle infra-départementale apporteront peut-être des éléments supplémentaires. La SNPE est actuellement en cours de mise à jour et sera publiée début 2019. Dans ce contexte, SPF poursuivra ses travaux concernant la surveillance de la santé reproductive de la population et l’analyse des facteurs environnementaux potentiellement associés.


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