Revue de presse du 7 juin 2018

Revue de presse




  • « Haute-Saône. Disparition d’un enfant de 12 ans », La République des Pyrénées, nº 22362, 7 juin 2018, p. 41.

La République des Pyrénées, nº 22362, 7 juin 2018, p. 41




  • Bherer (Marc-Olivier), « Le féminisme d’en haut de Trudeau », Le Monde, nº 22831, 8 juin 2018, p. 19.

  • Collectif, Résultats de l’enquête « Familles de trois enfants ou plus », Brest, Union départementale des familles du Finistère, 7 juin 2018.

Résultats de l’enquête « Familles de trois enfants ou plus »

« Cette enquête montre de façon récurrente qu’il existe une différence non négligeable de vécu, de représentations, de gestions de difficultés diverses au sein même des familles nombreuses.

« En effet, si les familles de trois enfants sont effectivement considérées comme nombreuses dans la société et dans le cadre des politiques familiales, elles rencontrent tendanciellement souvent moins de difficultés (quotidiennes, financières, organisationnelles, image de soi) que les familles de quatre enfants ou plus. Ainsi, la famille de trois enfants semble être la représentation normée, de référence de la famille nombreuse, voire même de la famille tout court.

« Ainsi, une piste de prolongation de cette enquête dans le cadre d’échanges avec les familles, avec les pouvoirs publics et avec les associations, serait de prendre en compte la spécificité des familles de quatre enfants ou plus (voire même de différencier les familles de quatre, cinq et six enfants par exemple) ainsi que celles de deux enfants, qui rencontrent parfois des difficultés propres à leurs situations dans certains domaines. »



L’augmentation de la cohabitation, de la maternité non conjugale et des ruptures de couples ont remodelé le paysage familial dans la plupart des pays occidentaux, dont les États-Unis. Les auteurs de cette étude ont utilisé les données de Harmonized Histories pour fournir un riche compte rendu descriptif de l’instabilité familiale aux États-Unis et dans plusieurs pays européens. Elles ont d’abord comparé les différences pour chaque pays entre les parents cohabitants et les parents mariés en matière d’âge à la première naissance, d’expériences familiales antérieures et de scolarité. Elles ont ensuite estimé les différences de stabilité entre les parents en concubinage et les parents mariés, en prêtant attention aux transitions vers le mariage chez les personnes qui vivaient en concubinage à la naissance, puis elles ont étudié les implications de ces différentes caractéristiques sur l’instabilité familiale ainsi que l’impact des différences de classe sociale. Bien que des facteurs similaires soient associés à l’instabilité familiale dans tous les pays, certains (procréation antérieure ou précoce) sont de loin plus courants aux États-Unis, ce qui explique en partie que les séparations y soient plus nombreuses. Les facteurs associés à l’instabilité familiale – faible niveau scolaire, procréation antérieure ou précoce – ont également tendance à être plus étroitement regroupés aux États-Unis qu’ailleurs, ce qui implique une plus grande inégalité de ressources pour les enfants.


Francesco Arcuri vs Juana Rivas

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