Il est temps de mettre un terme aux deux classes de parents à l’école

Families need fathers

Nos camarades de Families Need Fathers Scotland ont envoyé aujourd’hui leur contribution à la consultation sur le projet de loi sur l’éducation présenté par le gouvernement écossais, afin de soutenir qu’il est temps d’abolir la coutume et la pratique qui ne permettent pas aux parents « non résidents » d’être pleinement reconnus par l’école de leur enfant.

Il n’y a jamais eu le moindre argument éducatif pour étayer ce statut secondaire de parent « non-résident ». Bien au contraire, tant les recherches menées dans le monde entier que l’expérience des écoles écossaises qui ont activement collaboré avec des parents « non résidents » montrent que les enfants bénéficient de l’implication de leurs deux parents dans leur scolarité.

Families Need Fathers Scotland affirme que le système actuel, qui permet aux écoles de fournir moins d’informations aux parents « non résidents » – principalement des pères – viole leurs l’égalité des droits.

Families Need Fathers Scotland soutient l’engagement global du gouvernement écossais à mettre en cause les stéréotypes sexistes partout où ils restreignent les attentes et les chances des citoyens. Le fait que la plupart des écoles persistent à considérer un seul des parents comme « parent principal » est donc profondément injuste, tant envers les mères que les pères.

La contribution de Families Need Fathers Scotland souligne qu’il convient de réformer non seulement la loi mais aussi l’administration de la collecte de données par les écoles. Il faudrait notamment que soit conçu un formulaire standard d’inscription des élèves, pour toute l’Écosse, permettant de collecter les renseignements administratifs sur les deux parents. Sans un tel formulaire d’inscription standard et un formulaire de mise à jour annuelle, qui donneraient une égale reconnaissance aux deux parents, les deux « classes » de parents continueront à subsister.

Dans certains cas, minoritaires, Families Need Fathers Scotland reconnaît qu’il ne serait pas dans l’intérêt de l’enfant que le parent « non résident » reçoive le même flux d’informations. Une telle décision devrait cependant relever d’une procédure équitable et non d’une préférence arbitraire pour l’un des parents. Cela impliquera de réviser les termes ambigus des règlements sur les dossiers scolaires de 2003 en instituant une procédure indépendante qui évitera au personnel scolaire de devoir « prendre parti ».


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