Communiqué de presse de l’association Ensemble, agissons contre l’exclusion parentale et familiale
L’association Ensemble, agissons contre l’exclusion parentale et familiale a pour but de lutter contre toutes les formes d’exclusion parentale (aliénation parentale, éloignements géographiques, placements abusifs, non-représentation d’enfants…) après une séparation parentale.
L’association Ensemble, agissons contre l’exclusion parentale et familiale lance un appel national à manifester le jeudi 15 décembre 2016 devant les tribunaux de grande instance de France de 10 heures à 16 heures.
Cet appel est lancé à tous les parents et grands-parents, familles concernées par la privation de leurs enfants ou petits-enfants.
Il a aussi pour but de faire prendre conscience aux juges du véritable drame sanitaire et social que représente le fléau des séparations : suicides de parents et d’enfants, dépression, mal-être…
Nous revendiquons le droit légitime de l’enfant de vivre avec ses deux parents après la séparation parentale, le droit de chaque parent de pouvoir vivre avec ses enfants, et le droit des grands-parents d’entretenir des liens réguliers avec leurs petits-enfants.
De plus, il est urgent de mettre fin au scandale des placements abusifs d’enfants par l’aide sociale à l’enfance.
Nous protestons : la justice ne peut s’octroyer le droit de priver des enfants de leur père ou de leur mère, par des décisions arbitraires et infondées.
La justice a le devoir de prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant et de cesser d’user de pratiques monoparentales, d’exclusions parentales, destructrices des liens enfant-père et/ou enfant-mère, et constituant de graves violences psychologiques, tant pour les enfants que pour les parents et grands-parents.
De plus, le droit de l’enfant d’entretenir des liens avec ses grands-parents doit être respecté.
Le combat mené par l’association Ensemble, agissons contre l’exclusion parentale et familiale ne s’arrêtera pas tant que la justice n’acceptera pas de rendre des décisions fondées, impartiales et réfléchies, qui respectent le droit de l’enfant, ses besoins, son équilibre, sa sécurité affective et son bon développement.
Un enfant n’est pas un objet, ni un jouet ; les juges doivent respecter l’enfant et faire preuve de considération, d’honnêteté et de diligence à son égard ; il en va de l’avenir et de la construction de nos enfants… soit de l’avenir de notre pays !
De plus, il est urgent que la justice accepte de procéder à la réparation de ses erreurs d’appréciation et de jugement, dans l’intérêt de l’enfant.
Pour illustrer notre lutte contre l’injustice dont sont victimes nos enfants :
Sur place sera présente une maman, séparée de son fils depuis maintenant quatre ans : en déménageant de façon intempestive sur Marseille, le père a éloigné l’enfant, alors âgé de deux ans, de 520 kilomètres du domicile conjugal et familial ; puis le père a usé de graves accusations mensongères, calomnies à l’encontre de la mère, et de manœuvres dilatoires pour s’accaparer la résidence principale de son fils ; et la justice a donné raison au comportement du père selon l’unique facteur : « l’intérêt de ce très jeune enfant, qui bénéficiait d’une réelle stabilité auprès de son père, commandait de ne pas changer ses conditions d’existence » ! Ce qui est un non-sens et un illogisme au regard des faits du dossier ! Les qualités de la mère ont été reconnues, la justice n’a pas pris en compte la souffrance de ce très jeune enfant…
Sera aussi présente une maman qui ne voit plus sa fille de onze ans depuis juin 2016. Le père, ayant déménagé volontairement dans la Drôme, ne respecte pas le jugement, sans aucune raison. Cette maman fait plus de 400 kilomètres tous les quinze jours pour les weekends et vacances qui lui sont accordés, et trouve porte close. Malgré ses nombreuses plaintes déposées pour non-présentations d’enfant, la situation ne bouge pas ! Une audience en cour d’appel est prévue pour février 2017…
Sur place sera aussi présente une grand-mère qui n’a pas revu sa petite-fille depuis quatre ans : procédures judiciaires interminables, dans des délais excessifs, du fait de la lenteur de la justice, de son manque de rigueur et de sa passivité à gérer les conflits…
L’association Ensemble, agissons contre l’exclusion parentale et familiale compte sur votre contribution et soutien pour faire connaître ce véritable drame sanitaire et social, pour y mettre un terme de façon urgente…
Nos enfants vous en seront reconnaissants.
Ensemble, agissons contre l’exclusion parentale et familiale – exclusion.parentale.familiale[at]gmail.com
Ensemble, agissons contre l’exclusion parentale et familiale dans le sud de la France : eacep.sud[at]gmail.com
Michel : 06 52 08 35 69
Evelyne : 06 20 47 05 39
Jacqueline : 06 63 82 21 00
Sarah : 06 22 34 53 90
Communiqué archivé au format PDF (141 Ko, 2 p.).
Tract archivé au format PDF (204 Ko, 1 p.).