- « 144 morts violentes au sein des couples en 2015 en France », La Dépêche, 29 juin 2016.
Article archivé au format PDF (284 Ko, 2 p.).
- « Vannes. Condamnée pour avoir refusé de confier sa fille à son ex-mari », Ouest France, 29 juin 2016.
Article archivé au format PDF (53 Ko, 2 p.).
- Grangeat (Chantal & Michel), « CIRA au Conseil de l’Europe : la santé physique et la résidence alternée », Résidence Alternée, 29 juin 2016.
Article archivé au format PDF (46 Ko, 2 p.).
- Vilain (Annick), « Les interruptions volontaires de grossesse en 2015 », Études & Résultats (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), nº 968, 29 juin 2016.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a publié aujourd’hui les chiffres de l’avortement en France pour l’année 2015, qui présente une timide inflexion à la baisse (3,9 %) : « la légère tendance à la hausse du nombre des IVG, observée en 2013, a été suivie par une stabilisation en 2014 puis une légère baisse en 2015 ».
218 100 avortements ont été pratiqués en France l’année dernière, dont 203 500 en métropole. Leur nombre est relativement stable depuis 2002 (environ 220 000 avortements par an), avec un taux de recours de 14,4 pour 1 000 femmes âgées de quinze à quarante-neuf ans dans la métropole et de 26,5 dans les DOM : « ce taux est quasi stable depuis 2006 ». Les femmes de vingt à vingt-quatre ans restent les plus concernées, avec un taux de 27 pour 1 000 femmes, tandis que les taux continuent à décroître chez les femmes de moins de vingt ans, atteignant 7,6 recours pour 1 000 femmes parmi les quinze à dix-sept ans et 19,5 parmi les dix-huit à dix-neuf ans.
Correspondant « au nombre moyen d’IVG que connaîtrait une femme tout au long de sa vie selon les taux de recours de l’année considérée », l’indice conjoncturel d’avortement est stable depuis 2006 : il était de 0,54 par femme en 2015 – cet indice est bien sûr très relatif, puisque certaines femmes n’avorteront jamais durant leur vie féconde, tandis que d’autres le feront à plusieurs reprises…
Les écarts régionaux perdurent, avec des recours moyens toujours supérieurs à 17 pour 1 000 femmes en Corse, Île-de-France, Provence–Alpes–Côte d’Azur et dans les DOM. Les variations mensuelles du nombre des avortements montrent un nombre annuel d’avortements plus élevé en début d’année et plus faible pendant l’été, et une tendance à la baisse au cours de l’année 2015.
Le nombre d’avortements réalisés hors d’une structure hospitalière continue d’augmenter, atteignant 36 300 en métropole et 3 400 dans les DOM, soit 18 % du total des avortements. Près de la moitié des avortements réalisés en établissement hospitalier sont des IVG médicamenteuses, contre 10 % en 1992. Après augmentation, ce taux s’est stabilisé à compter de 2005, et s’est accompagné en 2013 d’une baisse du nombre des IVG instrumentales, dont la part se stabilise autour de 50 %. Les établissements publics concentrent désormais la prise en charge des avortements (83 %, contre 65 % au milieu des années 1990).
Contrairement à la propagande officielle, l’auteur affirme qu’il n’y a pas de corrélation entre le défaut de contraception et le nombre d’avortements : « le nombre d’IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive ».
À noter également :
« Les femmes connaissent de mieux en mieux la contraception d’urgence et l’utilisent de plus en plus. Son utilisation s’est fortement développée depuis juin 1999, date à laquelle elle est devenue accessible en pharmacie sans prescription médicale : plus d’un million de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque année depuis 2005, un chiffre en légère baisse depuis 2013. »
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